Biographie de Sully Prudhomme (1839-1907)
Suivie de tous ses Poèmes sur le site

Le Florilège de Poèmes
Tous les Recueils
Sully Prudhomme - Le résumé de sa vie
René François Armand Prudhomme naquit à Paris le 16 mars 1839 dans une famille fortunée.
Il suivit une formation d'ingénieur et travailla comme tel au Creusot. Vite déçu par son emploi,
il reprit ses études et se consacra au droit et à la philosophie puis décida de se vouer entièrement
à la littérature. Son premier recueil, Stances et poèmes
(1865), d'une tonalité lyrique, contient un poème très connu le Vase brisé qui rencontra un succès
immédiat. Caractérisé
par son extrême élaboration esthétique, sa poésie lui ouvrit aussitôt les portes de la revue du Parnasse.
L'influence de ce mouvement devint très sensible dans ses œuvres ultérieures, comme
Les solitudes (1869) et plus tard Les destins (1872).
Avec les Vaines tendresses (1875),
il revint momentanément à la tonalité plus lyrique et mélancolique de ses débuts, mais, par la suite,
il composa des œuvres amples à visée quasi scientifique. Il consacra également
un ouvrage poignant à son expérience de la guerre, dont il garda de graves séquelles,
et publia en outre divers essais de poétique et d'esthétique.
Il fut lauréat du prix Nobel de littérature en 1901.
Sully Prudhomme - La biographie détaillée
René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme :
Poète français, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907.
Fils d'un commerçant, il souhaite devenir ingénieur, fait ses
études au lycée Bonaparte, mais une crise d'ophtalmie le contraint à les interrompre.
Après avoir travaillé au Creusot dans les usines Schneider, il se tourne vers le droit
et travaille chez un notaire. L'accueil favorable réservé à ses premiers poèmes au sein
de la Conférence La Bruyère, société étudiante dont il est membre, encourage ses débuts
littéraires.
Son premier recueil, Stances et Poèmes (1865) est loué par Sainte-Beuve et lance
sa carrière. Il renferme son poème le plus célèbre, Le Vase brisé, élégante métaphore
du cœur brisé par un chagrin d'amour.
Au fil de sa carrière, Sully Prudhomme se détourne progressivement du genre sentimental
de ce premier recueil - qu'on retrouvera encore dans Les Épreuves (1866) et
Les Solitudes (1869) - pour adopter un style plus personnel alliant une recherche
formelle qui le rattache au Parnasse (il contribue au Parnasse contemporain de
Leconte de Lisle) avec un intérêt pour les sujets scientifiques et philosophiques.
Il donne notamment une traduction en vers du premier chant du De Natura Rerum
de Lucrèce (1878-79). Son ambition philosophique s'exprime dans des poèmes comme
La Justice (1878) et Le Bonheur (1888). L'extrême économie des moyens
littéraires finit par y gâcher la poésie sans que la profondeur philosophique y gagne.
Il est élu membre de l'Académie française en 1881.
Après Le Bonheur, Sully Prudhomme délaisse la poésie pour s'intéresser exclusivement
à l'esthétique et à la philosophie. Il publie deux essais d'esthétique : L'Expression
dans les beaux-arts (1884) et Réflexions sur l'art des vers (1892), une suite
d'articles sur Blaise Pascal dans La Revue des Deux Mondes (1890), Le Problème
des causes finales en collaboration avec Charles Robert Richet (1902), un article sur
« La Psychologie du Libre-Arbitre » dans la Revue de métaphysique et de morale (1906).
Premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature, le 10 décembre 1901, il consacre
l'essentiel de la somme reçue à cette occasion à fonder un prix de poésie décerné par
la Société des gens de lettres. Il crée par ailleurs en 1902 la Société des poètes français
avec José-Maria de Heredia et Léon Dierx. Il est l'un des premiers partisans de Dreyfus.
Sa santé avait été durablement ébranlée par la guerre de 1870. Sur la fin de sa vie,
elle le contraignait à vivre quasiment reclus à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine),
souffrant d'attaques de paralysie et travaillant à La Vraie Religion selon Pascal (1905).
Mort subitement le 6 septembre 1907, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Biographie Wikipédia
Présentée par Stéphen Moysan.
Les Poèmes de A à Z

- À Alfred de Musset
- À Auguste Brachet
- À Douarnenez en Bretagne
- À Joseph de Laborde
- À Kant
- À Madame A. G. de B.
- À Ronsard
- À Théophile Gautier
- À l’Océan
- À la Nuit
- À la petite Suzanne D
- À l’hirondelle
- À ma soeur
- À un Trappiste
- À un désespéré
- À une belle enfant
- Abdication
- Au Bal de l’Opéra
- Au bord de l’eau
- Au désir
- Au jour le jour
- Au prodigue
- Aux amis inconnus
- Aux conscrits
- Aux poètes futurs
- Aux tuileries

- L'alphabet
- L'amour maternelle
- L'automne
- L'étranger
- L’Abîme
- L’Ambition
- L’Âme
- L’Amérique
- L’Art
- L’Art sauveur
- L’Axe du monde
- L’Épée
- L’Escalier de l’Ara Coeli
- L’Habitude
- L’Idéal
- L’Imagination
- L’Inspiration
- L’Océan
- L’Ombre
- La Chanson de l’Air
- La Confession
- La Falaise
- La Femme
- La Folle
- La Forme
- La Grande Ourse
- La Joie
- La Lutte
- La Lutte
- La Malade
- La Mémoire
- La Néréide
- La Note
- La Parole
- La Patrie
- La Pescheria
- La Place Navone
- La Place Saint-Jean-de-Latran
- La Poésie
- La Pointe du Raz
- La Prière
- La Puberté
- La Roue
- La Terre et l’Enfant
- La Trace humaine
- La Vie de loin
- La Voie Appienne
- La beauté
- La bouture
- La chanson des métiers
- La colombe et le lis
- La coupe
- La grande allée
- La grande chartreuse
- La laide
- La lyre et les doigts
- La mer
- La pensée
- La reine du bal
- La valse
- La vertu
- La vieillesse
- La voie lactée
- La volupté
- L’agonie
- L’art et l’amour
- L’art trahi
- Le Colisée
- Le Doute
- Le Fer
- Le Galop
- Le Gué
- Le Joug
- Le Jour et la Nuit
- Le Lever du soleil
- Le Lion
- Le Long du quai
- Le Monde à nu
- Le Passé
- Le Rendez-vous
- Le Travail
- Le Vase brisé
- Le Vent
- Le conscrit
- Le cygne
- Le dernier adieu
- Le lit de Procuste
- Le meilleur moment des amours
- Le missel
- Le Monde des Âmes
- Le nom
- Le peuple s’amuse
- Le premier deuil
- Le réveil
- Le rire
- Le signe
- Le temps perdu
- Le vase et l’oiseau
- Le vers ne nous vient pas
- Le volubilis
- L’épousée
- Les Adieux
- Les Ailes
- Les Berceaux
- Les Blessures
- Les Chaînes
- Les Danaïdes
- Les Deux vertiges
- Les Dieux
- Les Fleurs
- Les Marbres
- Les Oiseaux
- Les Ouvriers
- Les Téméraires
- Les Transtévérines
- Les Vénus
- Les Voluptés
- Les Yeux
- Les amours terrestres
- Les caresses
- Les deux chutes
- Les fils
- Les infidèles
- Les serres et les bois
- Les stalactites
- Les vieilles maisons
- Les villages sont pleins
- Les voici
- L’étoile au coeur
- L’indifférence
- L’obstacle
- L’une d’elles