Des espoirs, ô désespoir
Stéphen Moysan

1ère semaine de janvier 2020
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Je t’aime
Nés à la même époque Toi et moi, au même endroit, Quelle chance y avait-il ? Le big bang de notre rencontre La création de nos vies communes - Tout un espace à explorer. L’univers est un mystère Il continue de s’étendre Notre amour, aussi.
Des espoirs, ô désespoir
Après un « Je t’aime »
Sa main dans ma main Ses yeux dans mes yeux Instant passionnel. Le temps d’une étreinte Sur mes lèvres Ses douces lèvres. Battements du cœur Le Tic-Tac résonant Des secondes amoureuses.
Des espoirs, ô désespoir
Lâcher prise
Soleil rayonnant Comme un crâne en feu L’esprit du ciel. Le long du quai - Mer d’huile Monochrome bleu. Plus difficile qu’il n’y paraît Cheminer sans bouger - Apprendre à ne rien faire.
Des espoirs, ô désespoir
Précieuses minutes
Croyance profonde : Il manque tant à l’Homme, Mais rien au ciel. Il était là, il n’est plus, Un nuage qui se dissipe M’enseigne le calme. Ils font briller les mots Comme la nuit les étoiles Les moments Poésie.
Des espoirs, ô désespoir
Besoin d’un shoot
Quarante ans Passer de vieux jeune A jeune vieux. J’habite l’instant - Je prends l’air, et je respire Pour me nourrir du ciel. Cocaïne littéraire Sans overdose Trois lignes de poésie.
Des espoirs, ô désespoir
Voir le positif
Quand chutent les secondes Avec le passé pour cible Aucune heure qui vaille. Automne pluvieux Les jours raccourcissent Mon bien-être aussi. Orageux problèmes Mais derrière tout nuage Il y a un ciel bleu.
Des espoirs, ô désespoir
Election
Les médias braillent L’état de la société Une grande cacophonie. Discours politique Pour le peuple Colère grandissante. Jour de vote Espoirs et idéaux Moins de 10 %.
Des espoirs, ô désespoir
Nouvelle loi du marché
L’Hiver des riches Un gel boursier Sur le CAC40. Ceux qui nous dirigent Leur présence montre Un vrai potentiel d’absence. Période des soldes : « - Tout doit disparaitre ! » Surtout cette société en vrac.
Des espoirs, ô désespoir
Ignominie
Trop d’ordre Trop de sécurité Société en vrac. Même en plein hiver Paris est si belle Qu’on y dort dans la rue. Trop souvent, Ne pas vivre ensemble, C’est mourir seul.
Des espoirs, ô désespoir
Sur le départ
Gris parisien Nuages et gaz d’échappement Côte à côte. Expérimenter l’évidence Il faut apprendre à quitter Pour accueillir ce qui vient. Adieu ville lumière Comment t’appeler ainsi ? Quand ton ciel est sans étoile.
Des espoirs, ô désespoir