Éternels Éclairs

Confessions
Stéphen Moysan

Tallismano, par Elena Perra

Juillet 2021

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Elle a le cœur grand Comme la hauteur du ciel, La beauté lunaire Et la chaleur du soleil, Elle me met des étoiles Dans la tête, Si seulement il suffisait De lui écrire un poème.

— Stéphen Moysan,
Confessions

Aussi belle que cruelle Mystérieuse et sensuelle Son amour est amer Parfois j’aimerais divorcer, Si souvent elle m’a trompé J’ai avec la vie Une relation compliquée Et je ne peux m’en séparer.

— Stéphen Moysan,
Confessions

Etranger Nous avons des langues différentes Mais nos cœurs parlent De la même manière. Tu es une part de ce monde À part de ce monde Et je sais que tes mots Reflètent un vécu lointain.

— Stéphen Moysan,
Confessions

Dans un instant de connivence L’enfant m’a dit : - Tu écris ? Récite-moi tes vers préférés ! Alors en lui souriant Je me suis tu Car les silences contiennent Les plus beaux poèmes.

— Stéphen Moysan,
Confessions

Ceux qui perdent le leur Devraient prendre perpétuité Pour avoir tué le temps Mais il reprend vie toujours. D’avoir trop vu le monde Les nuages se mettent à pleurer Car ils ont beau être dans le vent Tous espèrent qu’il va tourner.

— Stéphen Moysan,
Confessions

C’est le problème de la vie, Les ennuis se multiplient Et les calculs des hommes Créent des divisions. A l’addition des difficultés Mieux vaut se soustraire – Aussi plutôt que de dériver Préférez intégrer l’équation.

— Stéphen Moysan,
Confessions

J’ai branché mon esprit À la prise de conscience Et voici qu’il m’éclaire En se tenant au courant. Aussi, à l’évidence : Qui allume la lumière À tous les étages Crée une ombre au tableau.

— Stéphen Moysan,
Confessions

Nous contemplons le monde A la hâte, Et la mort paie Le prix du pardon. Je veux écrire des vers courts Que la poésie prolonge, Être heureux est le rêve D’un homme éveillé.

— Stéphen Moysan,
Confessions
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