Audio : Quatrains
Lecture de poèmes

Partie I
01.
Ami, à force de trop écrire J’ai les mots qui s’usent, Pourtant j’ai tant de pensées Que le silence emporte. Souvent je m’exprime mal Dans le verbiage de mes défauts, Mais toujours avec mon cœur Je cherche à t’atteindre.
— Texte : Stephen Moysan
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02.
Écrire son envol à la plume Peindre avec les couleurs de la vie Bâtir dans l’architecture de la nature Sculpter la beauté d’un instant qui dure. Mettre en scène l’amour et la joie Filmer et révéler ce qui ne se voit pas Jouer des émotions sans fausse note Là sont les arts de vivre.
— Texte : Stephen Moysan
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03.
C’est la saison des amours, Le soleil rit aux éclats, Il se couche sur la mer Et on entend jouir la plage. Et dans le bleu taché de feu De la marée des eaux mystiques, Des grains de sable s’écoule le temps, Du vent monte un parfum de printemps.
— Texte : Stephen Moysan
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04.
Je ne suis pas Celui que j’aimerais être : Un homme qui change le monde Pour le rendre meilleur. Ce qu’il y a de mer Dans un esprit flottant, Ce qu’il y a de ciel Dans un nuage de pensées.
— Texte : Stephen Moysan
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05.
Puisqu’il est l’âme des choses Quoi de plus complet que le silence Et ses révélations qui font chanter L’ineffable beauté des vérités cachées. Ma vie est comme un voyage amer Sur la mer des mots qui font des vagues Et les courants de ce siècle éphémère ont sur moi L’effet des flots de la mélancolie.
— Texte : Stephen Moysan
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06.
Au cœur du monde, il y a la gravité Et la pesanteur de l’instant, L’air, la mer et la terre, Qui nous font cadeau d’un présent. Cet air de rien, cette mère de tout, La Terre planète qui fait tourner le temps, Et ces désirs d’échanges profonds Dans des silences qui nous ressemblent.
— Texte : Stephen Moysan
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07.
C’est le problème de la vie, Les ennuis se multiplient Et les calculs des hommes Créent des divisions. À l’addition des difficultés Mieux vaut se soustraire – Aussi plutôt que de dériver Préférez intégrer l’équation.
— Texte : Stephen Moysan
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08.
Les roses sont rouges, Les violettes sont bleues, Les soucis sont orange, Le soleil jaune a la main verte, Les clochettes ne sonnent pas, Les lupins volent le sol riche, Les iris brillent dans les yeux, Marguerite, le parfum des je t’aime.
— Texte : Stephen Moysan
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09.
Tirer sa force De sa faiblesse d’hier, Et remplir son verre Avant qu’il ne soit à moitié vide. Profiter du temps, Se satisfaire d’une courte éternité, Ne pas attendre les beaux jours Mais les créer.
— Texte : Stephen Moysan
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