Éternels Éclairs

Entre deux abimes
Recueil de Stéphen Moysan

William Black : La tourmente des amants

23 octobre 2025

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Les mots entrent Par la faille du silence La poésie renait. Il faut désapprendre La grammaire de la douleur Pour parler juste. L’encre qui saigne n’est pas L’aveu le plus sincère Du cœur qui bat.*

— Stéphen Moysan,
* Inspiré par l'IA Gemini
Entre deux abimes

Regarder le ciel Comme si ce nuage Était une porte. L’univers est Un doux miroir Du chaos de l’homme. Tout change Rien ne se fige Le temps est en mouvement.

— Stéphen Moysan,
Entre deux abimes

Je suis monté Sur le bateau ivre Sans peur de la folie. Mais dans cet océan De pensées qui débordent Tout me submerge. Vague après vague Ma poésie n’est que l’écume De ma noyade.

— Stéphen Moysan,
Entre deux abimes

Au trop plein de questions Le vide en soi répond Selon la loi de l’entropie intime. Tout système tend vers le désordre Ceci est l’ordre établi De la marche du monde. J’assiste à l’enterrement Des valeurs humanistes J’aurais tant aimé que non !

— Stéphen Moysan,
Entre deux abimes

L’homme a commis le pire Et il recommence Encore et encore. C’est une vermine Destructrice du vivant Pourquoi sa vie m’est chère ? Peut-être car malgré nos failles L’un bâtira un pont sur le vide Pour atteindre l’illumination.

— Stéphen Moysan,
Entre deux abimes

Rien n’est pas de trop L’espoir a le goût du néant Dans ce qui est, le mal persiste. J’ai la lumière en désespoir Parmi l’univers des galaxies Les plus puissants sont les trous noirs. En moi cette douleur qui s’encre Les jours sombres Où l’esprit ténèbre.

— Stéphen Moysan,
Entre deux abimes

À coup de bombes climatiques, D’abattages de nos forêts, D’assauts sur l’environnement, C’est pure folie politique Libérer la croissance Et faire plus de prisonniers. Tant de messages À crier au monde J’en reste sans voix.

— Stéphen Moysan,
Entre deux abimes
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