Poésie Hybride II
Recueil de Stéphen Moysan

Midi, aucune ombre au tableau Le même soleil luit Sur toutes les différences. Face à l’océan Vague après vague Les pensées se dilatent. L’esprit s’envole Comme pour l’oiseau Le ciel est ma loi.

Le vent l'invite à s'envoler Dans une danse aérienne L’esprit léger. Le soleil l’a met en lumière La lune Gardienne des songes. Quand au bord de mer Les bougies des étoiles Veillent sur le monde endormi.

Clarté stellaire Dans l’œil de l’enfant Magie infinie. Galaxies en spirales Les étoiles dansent En rythmes cosmiques. Voyage du regard Sous profondeur de la nuit Rêve accompli.

Fleur qui manque d'eau, Mon cœur sans Elle Fanera bien vite. À la fin du repas Faim d’amour qui persiste Un peu plus encore. Alors je la dévore des yeux Dans un pur festin Mon être est en paix.

Silence profond, L'esprit écoute le monde, La sagesse naît. Moins de mots Plus de sens Vérité sereine. Je veux finir ma vie Comme une feuille danse Avant son retour à la terre.

Chevalier d’un monde lointain Les nuages voyagent À dos de vent. Rafales guerrières, Assaut puissant sur les champs, La poussière monte. Armée qui fend l’air Et coups de tonnerres Le ciel est sa force.

Ecran de fumées L’incendie télévisuel Sert le parti à la flamme. Les médias inondent De mauvaises nouvelles Tristesse en flux continu. Climat de pesanteur Aux vents de la société Pluie sur mes pensées.

Erreur du passé, Marque invisible sur l'âme, Sagesse en germe. Dans le doute, attends, La patience ouvre la voie, Clarté viendra. Douleur et beauté, Le monde les porte en lui, Éternel contraste.

Silence pesant Tes mots me reviennent pourtant En écho de ton absence. Oui le silence est d'or, Mais ton absence est son prix, Lourd tribut payé. Soleil du matin Eclaire mon chagrin Le manque de toi luit.

Les fleurs s'ouvrent, Leur beauté est incomplète, Sans toi pour les regarder. L'oiseau chante seul, Sa mélodie me blesse, Tu n'es pas là pour l'entendre. Le goût de l'amertume, En l'absence de ta joie, Toujours plus présent.