Éternels Éclairs

Recueil pour tourner la page
Stéphen Moysan

Juan Gris : Le livre

Fin Mars - Début Avril 2023

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Comment appeler le papillon Pour que le mot s’envole de fleur en fleur Et que les parfums qu’il hume Sur ses ailes se métamorphosent en couleurs ? Comment nommer le soleil Pour en faire ressentir la chaleur Et sa lumière qui brille pour tous ? Comment écrire avec de la profondeur ?

— Stéphen Moysan,
Recueil pour tourner la page

Quand j’ai faim de vivre Et soif de poésie Il y a des mots qui pensent si bien Que leur vérité nourrisse la mienne. Certains livres nous écrivent, D’autres lisent en nous, Mais toujours, il sera impossible D’être éclairé par une langue obscure.

— Stéphen Moysan,
Recueil pour tourner la page

J’ai tiré sur un fil de lumière Pour faire basculer le soleil, Puis j’ai tiré sur un fil de la nuit Pour étoiler mes désirs. Quand on tire sur un fil d’idées Des mots sous tension On obtient sur le fil de la vie Une poésie électrique.

— Stéphen Moysan,
Recueil pour tourner la page

Colère ténébreuse du temps Où le ciel s’effondre Dans l’écrasement des fleurs D’une pluie battante, Surgissant des hautes profondeurs Les éclairs balafrent l’obscurité, Tandis que l’orage résonne Même les âmes humaines tourbillonnent.

— Stéphen Moysan,
Recueil pour tourner la page

Dans le théâtre de ma vie Je n’ai pas le rôle vedette Les mots pèsent sur ma langue Comme le poids de ton absence sur mon cœur. Nous deux, cette mise en scène A un dénouement tragique La vie devrait être, ce que la vie n’est pas Quand tombe le rideau.

— Stéphen Moysan,
Recueil pour tourner la page

La vie est trop courte ! L’enfance s’envole dans l’insouciance Laissant place aux espoirs de la jeunesse Avant les doutes de l’âge adulte. Jusqu’au déclin de la vieillesse Tout passe si vite ! Je ne comprends pas pourquoi Le temps sans toi n’en finit jamais.

— Stéphen Moysan,
Recueil pour tourner la page

Nos cœurs brûlaient L’un pour l’autre, Jusqu’à ce que notre avenir Ait un goût de cendres. Mon amour Tu es parti sans un mot Pourtant ton absence En moi résonne encore.

— Stéphen Moysan,
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Peur de me poser la question Comment faire pour vivre Dans ce monde d’angoisse ! Alors me voici maintenant : Vivre l’éphémère défi D’écrire à l’encre des chagrins, Prononcer les mots qui libèrent Et rire du temps qui nous fuit.

— Stéphen Moysan,
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