Éternels Éclairs

Pauvre coeur, riche de poésie
Stéphen Moysan

Banksy

3 premières semaines d'août 2020

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L’existence est éphémère Elle a beaucoup à dire Alors, je parle peu. Ce que j’espère le plus Vivre comme un haïku Être simple, plaisant, donner sens. Certains jours sont gris ou bleus D’autres noirs et pluvieux Mais tous sont précieux.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Être généreux Un bon moyen De devenir heureux. Prendre son temps Pour accomplir beaucoup Et célébrer la vie. Il est des chemins Qu’il nous faut éprouver En dehors des rêves.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Légèreté Le vent dans les fleurs De sa robe. Enivrant Les charmes d’été De ses dessous. Circuit touristique Mes mains baladeuses Le long de son corps.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Allongé dans la pénombre Je te devine venir à moi Sublime, cet instant. Comme une évidence Mon silence après l’amour Encore de l’amour. Entendre le battement Régulier de ton cœur - La constante de ma vie.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Journée poésie Résoudre l’équation Des mots. Nouvelle addition Un plus un égal trois Résultat de notre amour.* Dépendance Dans sa petite main potelée Mon doigt serré.

— Stéphen Moysan,
Il me semble que ce Haïku est inspiré d'un auteur.
Pauvre coeur, riche de poésie

Besoin de savoir Ce qu’au fond de moi Je devine déjà. Je t’aime - Sèche ta réponse Humides mes yeux. Dernier baiser Avant de partir Le goût des adieux.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

J’ai de sombres pensées Il y a très peu de clarté En moi, une grande folie. Mes rêves s’inscrivent Dans les couleurs de la nuit Noirs et plus noirs encore. Usée, mon âme ancienne - Ma vie est un papier froissé D’avoir été trop mal écrite.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Tu ne peux mentir Il t’est facile De vivre sans moi, Tu es un être de feu Le vent t’emporte Et je brule de toi, Tu m’aimes bien Je t’aime tout court Triste est mon amour.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Il voit clair la nuit Deux soleils Dans les yeux du chat. Soirée au jardin Attentif au moment Je souris. Couverture de mon livre : « Meurtre bénévole » - Le sang du moustique.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Feu de nuit Et clair de lune Au fil du temps. Dans la nature Sentir le parfum Des fleurs sauvages. Au bord de l’eau Faire des ricochets D’étoile en étoile.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Nuit blanche Jusqu’au meurtre De l’araignée sur le mur. Il a beau être vieux Le bonsaï n’a connu Aucun nid d’oiseau. * Temple de montagne Bouddha me regarde En souriant de ma bêtise.

— Stéphen Moysan,
* Inspiré d'un haïku de Frank Vasseur
Pauvre coeur, riche de poésie

Heure longue - Sauf pour moi Et mon poème. Nuit courte Dans l’ivresse D’écrire. Quelle fatigue ! Je pense à elle Tout le temps.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie
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