Biographie de Nérée Beauchemin (1850-1931)
Nérée Beauchemin - Le résumé de sa vie
Charles-Nérée Beauchemin : Né le 20 février 1850 à Yamachiche, au Québec. Fils de Hyacinthe
Beauchemin, un médecin, et d'Elzire Richer-Laflèche, il est lié, du côté de sa mère, à Monseigneur
Laflèche, le 2e évêque de Trois-Rivières, à sir Lomer Gouin, ancien Premier Ministre de la province
du Québec et à l'ancien gouverneur de l'État de Rhode Island, Aram Pothier. Il poursuit ses études
au séminaire de Nicolet de 1863 à 1870 et à l'Université Laval de 1870 à 1874. Dans le premier cas,
pour suivre des études classiques, dans le deuxième, pour suivre des études médicales. Après avoir
reçu son diplôme, il s'établit à Yamachiche, où il passe le restant de sa vie. Là, il publie ses vers
dans les journaux et les revues du temps et commence sa carrière en écriture.
En 1878, il se marie
à l'âge de 28 ans avec Anna Lacerte, fille d'un ancien député du comté de Saint-Maurice. Avec elle,
il élève 5 garçons et 5 filles. Il eut des amitiés avec de grands poètes, tels Louis-Honoré Fréchette
et Pamphile Lemay. Nérée Beauchemin publie son premier recueil, Les Floraisons matutinales,
en 1897, avant son 47e anniversaire. Son confident, l'Abbé Albert Tessier, le persuade de publier
ses poèmes inédits en un deuxième recueil. En 1928, Nérée Beauchemin publie Patrie intime.
Il reçoit plusieurs diplômes. En 1888, il reçoit, de la part de la Société Royale du Canada,
un diplôme d'honneur, et un Diplôme de maîtrise en 1928 dans les jeux florimontains. Au 11
novembre 1928, il reçoit le Grand Prix d'apostolat laïque par la poésie et un doctorat dans
les lettres de Laval. Il accepte, le 13 septembre 1930, la médaille de l'Académie française.
Il meurt à Yamachiche le 29 juin 1931 à 81 ans. Le 22 octobre 1950, la Société Royale et
l'Académie canadienne-française se font représenter aux cérémonies d'hommage de Yamachiche,
où les villageois célèbrent le 100e anniversaire du poète. La même année, avec une étude-préface
de Clément Marchand, Choix de poésies de Nérée Beauchemin se fait publier posthumément.
Au 4 janvier 1952, Yamachiche rend un dernier hommage au poète en se donnant une rue Nérée Beauchemin.
Trois-Rivières accomplit le même hommage en sa mémoire. Aujourd'hui, il est considéré
comme un des premiers écrivains du terroir.