Biographie de François Coppée (1842-1908)
François Coppée - Le résumé de sa vie
Né à Paris, le 26 janvier 1842, ce poète parnassien, auteur dramatique, conteur, publia de
nombreux recueils et pièces de théâtre. Nommé archiviste
de la Comédie-Française en 1878, il démissionna après son élection à l'Académie qui eut lieu
le 21 février 1884 en remplacement de Victor de Laprade. François Coppée a prononcé le discours
sur les prix de vertu le 16 novembre 1893.
En 1898, il entra dans la politique militante à l'occasion du procès célèbre (Dreyfus); il défendit
par la plume et par la parole, avec ardeur, les institutions militaires, religieuses
et sociales qui étaient attaquées avec violence, et il fut l'un des fondateurs de la Ligue
de la Patrie Française dont on le nomma président d'honneur. Il fit partie de la Commission
du Dictionnaire. Il est mort le 23 mai 1908.
François Coppée : Jeunesse et débuts littéraires
François Édouard Joachim Coppée : Né le 26 janvier 1842 à Paris où il est mort le 23 mai 1908,
est un poète, dramaturge et romancier français. Son père était un fonctionnaire et il eut une mère
très attentive. Après être passé par le lycée Saint-Louis il devint un employé de bureau au ministère
de la guerre et s'attira bientôt les faveurs du public comme poète de l'école parnassienne.
Ses premiers vers imprimés datent de 1864. Ils furent réédités avec d'autres en 1866 sous la forme
d’un recueil Le Reliquaire, suivi par Intimités et Poèmes modernes (1867-1869).
En 1869 sa première pièce, Le Passant, fut reçue avec un grand succès au théâtre de l’Odéon
et par la suite Fais ce que dois (1871) et Les Bijoux de la délivrance (1872),
courts drames en vers inspirés par la guerre, furent chaleureusement applaudis.
Après avoir encensé les valeurs bourgeoises de son temps tout en ayant de la compassion
pour le sort des humbles, il connut le succès et les honneurs. Sa poésie prend sa source
au Parnasse mais évolue vers un réalisme lyrique de la vie populaire. Ses vers ne sont pas dénués
de sensibilité et parfois d’émotion mais on voudrait sentir dans son œuvre des accents plus personnels.
François Coppée : Les honneurs
Suite à son emploi occupé à la bibliothèque du Sénat, Coppée fut choisi en 1878 comme archiviste
de la Comédie Française, poste qu'il garda jusqu'en 1884. Cette année-là, son élection à l'Académie
française l’amena à se retirer de toutes les charges publiques. Il continua à publier à intervalles
rapprochés des volumes de poésie, parmi eux Les Humbles (1872), Le Cahier rouge (1874), Olivier (1875),
L'Exilée (1876), Contes en vers etc. (1881), Poèmes et récits (1886), Arrière-saison (1887),
Paroles sincères (1890).
Dans ses dernières années, il produisit moins de poésie, mais publia encore deux volumes,
Dans la prière et la lutte et Vers français. Il avait acquis la réputation d’être
le poète des humbles. Outre les pièces mentionnées ci-dessus, deux autres écrites en collaboration
avec Armand d'Artois et quelques petites pièces d'importance mineure, Coppée écrivit
Madame de Maintenon (1881), Severo Torelli (1883), Les Jacobites (1885) et d'autres drames
sérieux en vers, dont Pour la couronne (1895), qui fut traduit en anglais (For the Crown)
par John Davidson et représenté au Lyceum Theatre en 1896.
La représentation d'un bref épisode de la Commune, Le Pater, fut interdite par le gouvernement
(1889). Le premier récit en prose de Coppée, Une Idylle pendant le siège, parut en 1875.
Il fut suivi par différents volumes de nouvelles, par Toute une jeunesse (1890) où il essayait
de reproduire les sentiments, sinon les souhaits réels, de la jeunesse de l'auteur, Les Vrais Riches
(1892), Le Coupable (1896), etc... Il fut fait officier de la Légion d'Honneur en 1888.
François Coppée : Le Déshonneur
La réimpression d’une série d'articles brefs sur des sujets divers, intitulée Mon franc-parler,
parut de 1893 à 1896 ; en 1898 vint La Bonne Souffrance, le résultat de son retour à
l'Église catholique, qui lui valut une grande popularité. La cause immédiate de son retour à la foi
fut une grave maladie qui le fit deux fois approcher de la mort. Jusqu’alors il avait manifesté
peu d'intérêt pour les affaires publiques, mais il rejoignit la section la plus exaltée du mouvement
nationaliste, en même temps qu’il continuait à mépriser le système de la démocratie. Il prit
une part importante aux attaques contre l’accusé dans l'affaire Dreyfus et fut un des créateurs
de la fameuse Ligue de la patrie française fondée par Jules Lemaitre et sa maîtresse, Madame de Loynes
et où il retrouve un ami, Paul Bourget, déjà croisé lors des dîners des Vilains Bonshommes et dont
il est parrain lorsque ce dernier entre à l'Académie française.
François Coppée : La Critique
En vers et en prose, Coppée s’appliqua à exprimer l'émotion humaine de la façon la plus simple :
le patriotisme instinctif, la joie d’un nouvel amour et la pitié envers les pauvres, traitant chacun
de ces sujets avec sympathie et pénétration. La poésie lyrique et idyllique, grâce à laquelle
on continuera à se souvenir de lui, est animée par un charme musical et à quelques occasions,
comme La Bénédiction et La Grève des forgerons, montre par moments un puissant pouvoir
d'expression.
Il mourut à Paris au 12, rue Oudinot et fut inhumé au cimetière Montparnasse.
Biographie Wikipédia.
Présentée par Stéphen Moysan.