Donne moysan des poèmes
Stéphen Moysan

Le temps sable sa durée Y a des secondes d’éternité Et des infinités éphémères À l’oxymore d’une douce rupture. Tu te voulais entier Elle te voulait moitié L’amour ne fait pas de quartier Pour les nombres premiers du cœur.

Mettons les points sur les i Mon ami tu unis vers Comme une étoile Qui ignore qu’elle éclaire la nuit. Mettons la barre au t Sans eauqu’un doute Ne pleure pas ton cœur soleil Qui s’écrit dans un je t’aime.

J’ai bu le vain de la poésie Et goût te ment L’alcool des mots M’a rendu ivre de bonheur. Langues à manger Ta faim de vivre Et envignes toi de joie Jusqu’à l’ivresse.

Malade d’amour J’ai des crises d’éperdument Et tu me médicamentes l’esprit Par des baisers soigneurs. Quand le cœur s’assèche D’avoir soif de vivre Tu m’alcoolises de poésie Pour m’enivrer de toi.

Au diner de ce soir Les étoiles sont mes invitées, Une étoile se nourrit d’amour Et elle ciel la lumière à la nuit. Elles ne parlent pas beaucoup Elles silencent avec joie Et les comètes de passage ont Lune et sens dessus dessous.

J’ai l’esprit vagabond Et le cœur solitaire Une vie en vainitude Comme une bouteille à la mer. J’ai des envies lunaires De partir à la dérive Pour écumer mes rêves Qui font le sel de ma vie.

Dans ma météo des humeurs Le temps est à l’orage Il gronde une tempête intérieure Et y a de la pluie dans mes yeux. Mais je suis silanxieux Face à la vainitude du verbe Puisque dire ne changera rien Je vis des moments de gènance.