Éternels Éclairs

Audio : Chansons de Stéphen Moysan
avec de la musique IA

Zao Wou-Ki, Bleu

Chansons

J'avais envie de mettre des poèmes en chansons. Je cherche encore des musiciens pour ce faire. Aussi j'ai décidé d'utiliser l'I.A comme outil pour donner un aperçu de ce qu'il serait possible d'accomplir. Le choix est contestable, ma conscience écologique n'est pas fière, je suis complètement novice, il y a des imperfections, des amis me déconseillent de publier mais je me suis amusé et d'autres aiment bien, alors je partage, avec le désir d'intéresser des professionnels qui feraient bien mieux à n'en pas douter. Le message est lancé.

25-26-27 Octobre 2025

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Album entier


— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan
— Version 1 et 2 : Seule la deuxième chanson est interprétée différemment

01.

— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan

Pour la plupart des poètes, la poésie n’est pas une manière d’écrire, c’est une façon de vivre qui se traduit par l’écriture. Souvent, le recours à la violence est un manque de vocabulaire. Aussi les poètes prônent une Terre happy en urgence. C’est pour cela qu’ils n’agissent pas comme des requins, ne sifflent pas conseil comme des serpents et ne font pas de la froideur une qualité. Ils soulagent la masse des problèmes en enlevant la gravité pour que le poids à supporter soit nul. Quand les enfants jouent à cache-cache, que les adultes se cachent en eux même, ils essayent de se trouver. Ils brillent comme le soleil, sans être jaloux des étoiles, qui éclairent les heures sombres. Tout ce qu’ils veulent, une vie simple, pleine d’écriture, des soirs d’amour pour se réveiller heureux le matin, dans un monde apaisé, vivre doucement en respirant le bonheur. L’existence est éphémère, elle a beaucoup à dire, alors ils parlent peu. Ils préfèrent vivre en poésie, être simple, plaisant, donner sens. Ils savent que certains jours sont gris ou bleus, d’autres noirs et pluvieux mais que tous sont précieux. Ils cherchent à résoudre l’un des plus grands problèmes de ce monde : l’équation des mots. Ils enfilent les vêtements de l’âme pour voyager vers des silences, découvrir les secrets des ombres à la lumière des temps. D’après eux, il est des lumières difficiles à voir dans les heures sombres. Alors il s’agit de ne pas perdre espoir. Des moments meilleurs pour qui sait y croire. Ils ont faim de vivre et se délectent de la beauté du ciel. Ils lèchent des yeux des nuages de miel jusqu’à l’extase. Ils prennent leur temps pour accomplir beaucoup et célébrer la vie. Ils leur arrivent d’éprouver des nuits courtes dans l’ivresse d’écrire. Ils utilisent la plume pour que leurs idées prennent leur envol. Ils comprennent qu’il faut défier la norme pour faire la différence. Que par des images, la poésie dessine son tableau. Que les mots sont comme une musique faisant résonner le silence. Que c’est un art de vivre. Ils veulent inspirer la paix, expirer la joie, respirer le bonheur. Faire le voyage du parfum des couleurs. Se sentir bien en devenant l’artiste du tableau de leur vie. Ils s’ouvrent à l’infini, à l’intérieur d’eux-mêmes, sans craindre de résoudre leurs propres énigmes. Quand certains mots font couler les larmes, brisent les cœurs, détruisent l’humain, ils veulent donner le sourire, chanter l’amour, construire l’avenir. Leurs vers sont une sorcellerie évocatrice, « source inépuisable de suggestions qui creuse le ciel. » Un poème est une porte dont le lecteur détient la clef. Quand la poésie ouvre le chemin, elle se fait compagnon de route, et tu comprends que le chant de la marée, la mer n’a pas besoin de le définir. Dans le monde de l’écriture, une seule lettre peut tout changer. Les poètes sont pour l’amour au pouvoir, non pour l’amour du pouvoir. Ils espèrent entraîner le lecteur avec eux. Ce dernier doit aussi ouvrir une porte sur un monde à l’air pur qui oxygène l’esprit. « S’enrichir sans voler personne. » Il détient la clef des évasions. Ses yeux entendent les paroles de manière intelligente. Les doigts qui tournent les pages permettent le voyage, et ce voyage peut changer une vie. L’horizon s’élargit. Lire c’est se construire une pensée avec un peu d’aide, et lire de la poésie, un rêve éveillé qui libère l’imagination.

02.


— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan

Emma Avec toi, la lumière de la joie Comme un feu d’artifice Nous envoie vers les étoiles. Ton esprit est une mer calme Mais personne ne peut se noyer Dans la profondeur de ton âme. Aussi je nage en plein bonheur Sans craindre que tu t’envoles Car t’aimer donnerait des ailes. Emma, Emma, Emma Nés à la même époque Toi et moi, au même endroit, Quelle chance y avait-il ? Le big bang de notre rencontre La création de nos vies communes - Tout un espace à explorer. L’univers est un mystère Il continue de s’étendre Notre amour, aussi. Emma, Emma, Emma Sur les lignes de ton corps Je lis en braille les mots : « je t’aime » Jusqu’au point de ton grain de beauté. Entre les guillemets de tes fossettes Tes virgules au coin des lèvres Ponctuent nos parenthèses enlacées. C’est tout un poème à découvrir Libéré de la rime embrassée Les pages blanches de ta peau. Emma, Emma, Emma

03.

— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan

La Terre est belle comme un enfer qui tourne en rond pour marcher droit. Et dans ce monde où la pesanteur fait loi, la chute est douloureuse, tout tombe à plat. Emportée par les courants de la modernité, entre les vagues de pensées : la dérive de la raison. Je ne veux plus payer ma dette au pays qui ne cesse de réclamer le prix de ma naissance. Œil pour œil et dent pour dent laisse tout le monde aveugle et crevant de faim. Ne ferme pas les yeux sur la générosité elle te permet de voir plus loin. Il m’est arrivé de crier et même de pleurer, de vouloir changer le monde, de me heurter à l’impossible. Un peu trop souvent on me dit pessimiste, mais c’est faux, je me crois mortel. Quand le temps n’est qu’une mesure et que l’espace est sans mesure il nous faut aller plus loin voir un horizon qui ne soit pas celui de nos ancêtres. Sinon l’avenir se dérobe et il reste telle une promesse hors d’atteinte ce monde meilleur qui nous enfonce dans un cauchemar sans fin. Nous sommes le vent, la voix des évidences dans la tragédie des cieux. Nous sommes la pluie et le regard du temps qui pleure le soleil disparu. Nous sommes l’orage quand gronde notre colère face à l’état du monde. Tout brûle, hier est en cendres, demain est en ruines, nous jouons avec le feu. C’est le grand incendie, qui enflamme nos vies, et la poussière retourne à la poussière, à la poussière, à la poussière.

04.

— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan

Paris, fierté de la nation, Un million d'appartements, Trop peu pour les pauvres. Les temps sont tristes - Dans le gobelet du mendiant Plus de pluie que de pièces. Malheureusement en hiver Nous manquons de chaleur, Même les cœurs sont froids. Paris, Paris, Paris Paris, Paris, Paris Un matelas dans la rue, L'ignorance des passants, Trop peu pour vivre. Le vieux sans abri - Même un épouvantail Est mieux habillé. Alors comment fait-il Celui qui est sans-dent Pour continuer à sourire ? Paris, Paris, Paris Paris, Paris, Paris Riches et célèbres Ils ont tout Mais ne se possèdent plus. Pauvres et inconnus Ils n'ont rien Qu'eux-mêmes pour survivre. Tant de gens misérables, D'inégalités insupportables, Société impitoyable !

05.

— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan

S’aider soi-même En aidant son prochain une belle pensée. Peu importe la masse des problèmes Si on leur enlève la gravité Le poids à supporter est nul. Paix et Amour Sur Terre Besoin de rien d’autre. S’aider soi-même En aidant son prochain une belle pensée. Tout ce que je veux Une vie simple Pleine d’écriture, Des soirs d’amour Pour se réveiller Heureux le matin, Dans un monde apaisé Vivre doucement En respirant le bonheur. S’aider soi-même En aidant son prochain une belle pensée. Peu importe la masse des problèmes Si on leur enlève la gravité Le poids à supporter est nul. Paix et Amour Sur Terre Besoin de rien d’autre.

06.

— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan

Mon amour, je ne t’offrirai pas de fleurs, pas de sentiments qui s’ouvrent et se fanent. Non, pour nous, aucune épine au cœur, plutôt de la complicité et de la tendresse. Je t’aime sans déraison, une grande passion finit par un grand abandon, mais je t’aime à ma façon : si haut, que s’en arrête la course des nuages. J’ai tant de chance, bonheur sublime, je n’ai rien promis et tu donnes tout. Plutôt le bonheur, plus tôt que plus tard, ceux qui s’aiment sèment les jours heureux. Si les yeux regardent, l’essentiel se voit avec le cœur, car c’est avec amour que se perçoit la vraie beauté des choses. Oui, seigneur, si tu es tout là-haut au ciel, il y a sur Terre cette femme qui plus que toi me manquerait. Mon Dieu, pour Elle, je veux bien perdre le Paradis, si tu me maintiens dans le royaume de son cœur. Car dans son cœur brisé j’ai pu m’introduire, par chance d’avoir souffert aussi. Quand mes lèvres se posent sur les siennes, j’embrasse l’avenir. Elle est d’une beauté qui rend unique tout d’ici, et nous ne sommes plus que deux sourires partagés. Moi je l’aime comme l’air du ciel aime le vent, la pluie ou le beau temps. L’amour est le joyau des cœurs et le sien ne se vend pas, nul ne peut payer avec un salaire obscur l’inestimable bien. Chaque jour, chaque nuit elle est ma lumière, elle est mon essence ciel, je roule pour elle vers l’au-delà. Son regard, son sourire, ses mains, les meilleurs moments de ma vie, un monde s’élève en elle mon amour, mon paradis. J’aspire à être le soleil de sa vie car elle est toutes les étoiles de mon ciel. Elle a le bon goût de vivre en donnant faim d’amour, entre nous impossible de se faire la guerre, au toucher des yeux sa peau nue est drapeau blanc. De chaque expérience difficile, elle a tiré une leçon, les flammes de son cœur sont une bénédiction et cette vision illumine mon chemin.

07.

— Audio : I.A
— Texte : Stephen Moysan

A trop douter que le monde est une belle vérité, à trop maudire d’avoir été trompée, avec le temps, les espoirs se brisent. Mais même si les rêves ne seront jamais réalité, il faut toujours aimer pour vivre jusqu’à ce que le cœur s’épuise. Je ne suis pas celle que j’aimerais être : une femme qui change le monde pour le rendre meilleur. Ce qu’il y a de mer dans un esprit flottant, ce qu’il y a de ciel dans un nuage de pensées. J’ai pris nombre de coups : De poings, de pieds, de têtes, des coups de Trafalgar, et j’ai rendu coup pour coup. J’ai tenté mon coup plus d’une fois pour des coups de cœur et des coups de foudre, mais la vie a ses coups bas, jusqu’au coup de grâce, tout à un coût, je ne tiens plus le coup.

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