Éternels Éclairs

L'Alchimie des mots
Stéphen Moysan

Delaunay : Air, fer, et eau

Début février 2024

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Je suis un poète qui déchire Les feuilles sur lesquelles il écrit, Mes recueils n’ont jamais été publiés Ni succès ni permission de continuer. J’ai appris à aimer, j’ai appris à souffrir, Pour exprimer ce que je vis, L’alchimie ne transforme pas le plomb en or Elle raconte les silences en poésie.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots

J’étais seul à t’imaginer Apportant au temps sa densité, Je ne te connaissais pas Mais tu me manquais déjà. Et maintenant que je te vois J’aimerais me souvenir de demain Conquérir ce présent D’un passé qui n’est plus sans toi.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots

Enfants des écrans de fumée ! Loin de la toile Préférez rester branchés Aux tableaux de la vie. Pas de wifi en forêt Mais une connexion à la nature, Pas de téléphone en balade à la mer Mais l’appel du grand air.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots

Ecrire son envol à la plume Peindre avec les couleurs de la vie Bâtir dans l’architecture de la nature Sculpter la beauté d’un instant qui dure. Mettre en scène l’amour et la joie Filmer et révéler ce qui ne se voit pas Jouer des émotions sans fausse note Là sont les arts de vivre.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots

J’ai bu les sèves du soleil Avant que le vent me gifle Mais il est un temps où l’arbre de vie A besoin de faire tomber ses feuilles. Je tremble comme l’une d’elles D’être emporté par le vent Dans un tourbillon de problèmes Et finir écrasé plus bas que terre.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots

Même à essayer de bien faire Il arrive involontairement qu’on agisse mal Alors il devient si dur de vivre Qu’on n’ose imaginer si on n’essayait pas. Quand se pardonner parait insupportable, On ressent jusqu’à l’envie de mourir - Si ton passé se conjugue parfois à l’imparfait Ton présent, c’est t’offrir le don de l’accepter.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots

Par les temps qui courent Les gens s’épuisent d’aller vite Et les journées s’accélèrent En instants qui s’échappent. En ces temps qui passent C’est un grand passe-temps : Aller plus vite que la lumière ! Ça ne fait que tuer le temps.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots

Tu danses la lune Tu swings le soleil Tu vagues les nuages Tu nages dans les airs. Tu envoles tes rêves Dans des pays sans frontières Tu étoiles la Terre D’amour et de lumière.

— Stéphen Moysan,
L'Alchimie des mots
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