Audio : Haïcubes de Stéphen Moysan
Lecture de poèmes

Le Soleil

À trop le regarder On plonge Dans l’obscurité. À lui tourner le dos On fait face À son ombre. Il est pourtant Sans côté sombre Le soleil.

Plénitude

Faire le vide en soi - Puis laisser le bien-être Envahir notre esprit. Plus d’envie d’ailleurs, Plus de passé ou futur, - Ici et maintenant ! Profiter de l’instant Pendant des heures Le temps du bonheur.

Les reflets

Comme un reflet Dans les yeux du pêcheur La couleur de la mer, En cette fin de soirée, Il a offert à son fils Le meilleur anniversaire, Heureux de l’avoir attrapée Dans son seau d’eau L’enfant repart avec la lune.

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Il plonge dans le lac Sans faire de vague Le soleil d’été. Une Belle endormie, Allongée sur le sable, Mieux que dans un lit. Un livre sur le visage, Le nez en marque page, L’histoire d’un rêve.

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Lourdeur du temps - Le poids d’acier Du ciel bleu métal. Être en sueur Comme un poisson Sorti de l’eau. Dans l’herbe sèche Lentement la limace lèche L’ombre d’un nuage.

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Sur la plage Début septembre Loin le rire des enfants. Vestiges de l’été Les vieilles ruines D’un château de sable. Au bord de mer Nager paisiblement La tête dans les nuages.

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Prenant une pierre Pour oreiller, je voyage Avec les nuages. Dans le vent d’automne Où que j’aille Jusqu’où aller ? Me voici Là où le bleu de la mer Est sans limite.

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À la fenêtre Un vent froid Chute des feuilles. Réveil six heures Je pense déjà à elle Ma tasse de café. Oublier les beaux jours Et la chaleur de l’été - Pluie d’automne.

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Soir d’automne - Il est un bonheur aussi Dans la solitude. De temps en temps Les nuages nous reposent De tant regarder la lune. Rien qui m’appartienne Sinon la paix du cœur Et la fraicheur de l’air.

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Quand chutent les secondes Avec le passé pour cible Aucune heure qui vaille. Automne pluvieux Les jours raccourcissent Mon bien-être aussi. Orageux problèmes Mais derrière tout nuage Il y a un ciel bleu.

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Nuit qui se dilue Au gout amer Café sans sucre. Rien ne guérit le passé Ce que j’ai souffert Est toujours présent. Vent d’automne - Ma peur de tomber Comme une feuille.

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Printemps confiné Contre les coups de blues Un coup de rouge. Ce soir - Bouteille vide Tête pleine de toi. Trouver refuge Dans une île flottante S’échapper du monde.

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Sa main dans ma main Ses yeux dans mes yeux Instant passionnel. Le temps d’une étreinte Sur mes lèvres Ses douces lèvres. Battements du cœur Le Tic-Tac résonant Des secondes amoureuses.

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Elle avoue m’aimer Et fait sauter le verrou D’un ancien désir. Même dans le noir Je reconnaîtrais son corps - J’ai pris ses empreintes. Lendemain matin Ses habits et les miens Un chemin vers le lit.

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Dans tes yeux, Mon désir Se reflète. J’ai lu en toi, La première raison De mon amour. Ton âme mise à nue, Faire de même Avec ton corps.

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Déshabillée Par notre amour Chaleur d’été. À la limite Du presque trop Sa beauté. Le sourire d’une femme Un bien de plus Dans la vie.

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Café, croissant, Sur un plateau Une lettre d’amour. Un recueil de poésie En marque page : Une belle rose rouge. Je t’offre mon cœur Ma seule richesse Te posséder libre.

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Avec toi, la lumière de la joie Comme un feu d’artifice Nous envoie vers les étoiles. Ton esprit est une mer calme Mais personne ne peut se noyer Dans la profondeur de ton âme. Aussi je nage en plein bonheur Sans craindre que tu t’envoles Car t’aimer donnerait des ailes.

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De l'électricité dans l'air, Effet magnétique, Tes lèvres sur les miennes. Nous deux c’est chaud ! On brule de cet amour Qui enflamme les cœurs, Comme c’est passionnel, Ça ne durera pas toujours, Mais l’instant est éternel.

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À peine séparés Chacun ses obligations Tu me manques déjà. Pour moi, à l’évidence, Tu déplaces le centre du monde Quand tu t’éloignes. L’amour toujours Le plus court chemin Pour te rejoindre.

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Il y en a des belles Des femmes - Mais Elle ! Brulant d’envie L’étincelle de ses yeux Enflamme mes mots. Sa voix parle au cœur J’entends vibrer le destin Coup de foudre et chagrin.

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Si légère son âme La moindre phrase Semble trop lourde. Nuit sans sommeil Je cherche son amour Dans le lointain. Vouloir ses lèvres Entendre ses mots Et puis rien d’autre.

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Chacun de son côté À la croisée des chemins Elle a planté ma gaieté. Je suis resté figé - Tout mon Amour Profondément enraciné. Par la poésie honorée Cette fleur qu’elle a semée Laisse ici son parfum.

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Du pop-corn Des boissons fraîches Deux places de cinéma. J’ai versé une larme Avant le retour de la lumière Une histoire triste. Se moquant de moi Et de ma sensiblerie Son sourire ravageur.

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Allongé dans la pénombre Je te devine venir à moi Sublime, cet instant. Comme une évidence Mon silence après l’amour Encore de l’amour. Entendre le battement Régulier de ton cœur - La constante de ma vie.

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Besoin de savoir Ce qu’au fond de moi Je devine déjà. Je t’aime - Sèche ta réponse Humides mes yeux. Dernier baiser Avant de partir Le goût des adieux.

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Tu ne peux mentir Il t’est facile De vivre sans moi, Tu es un être de feu Le vent t’emporte Et je brule de toi, Tu m’aimes bien Je t’aime tout court Triste est mon amour.

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Comme une preuve Que le temps passe, La mémoire s’efface. Quelques mots oubliés Dans une vieille lettre Le premier amour. Elle a attisé le feu, Je me suis enflammé, Ne restent que les cendres.

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Prendre son temps Au petit déjeuner Délice du matin. Ne rien faire - Mais patiemment Le faire bien. Toucher du doigt Que le bonheur est À portée de main.

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Instant délicieux À une heure matinale Entre le jour et la nuit, En prenant son café Manger des yeux Un croissant de lune, Manque de bol Au petit déjeuner Moucheron qui boit la tasse.

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L’existence est éphémère Elle a beaucoup à dire Alors, je parle peu. Ce que j’espère le plus Vivre comme un haïku Être simple, plaisant, donner sens. Certains jours sont gris ou bleus D’autres noirs et pluvieux Mais tous sont précieux.

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Quarante ans Passer de vieux jeune A jeune vieux. J’habite l’instant - Je prends l’air, et je respire Pour me nourrir du ciel. Cocaïne littéraire Sans overdose Trois lignes de poésie.

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Cultiver la plénitude La position du sage Dans les herbes folles. Allongé au bord de la rivière À contre-courant Mon ombre flotte immobile. Tant de beautés non évoquées Tant de mots à trouver Je vis en poésie.

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Croyance profonde : Il manque tant à l’Homme, Mais rien au ciel. Il était là, il n’est plus, Un nuage qui se dissipe M’enseigne le calme. Ils font briller les mots Comme la nuit les étoiles Les moments Poésie.

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Mer et ciel À l’horizon Indiscernables. J’utilise la plume Pour que mes idées Prennent leur envol. Zen et inspirante La poésie est belle Sur un fond bleu.

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Tout ce que je veux Une vie simple Pleine d’écriture, Des soirs d’amour Pour se réveiller Heureux le matin, Dans un monde apaisé Vivre doucement En respirant le bonheur.

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Feu de nuit Et clair de lune Au fil du temps. Dans la nature Sentir le parfum Des fleurs sauvages. Au bord de l’eau Faire des ricochets D’étoile en étoile.

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Être généreux Un bon moyen De devenir heureux. Prendre son temps Pour accomplir beaucoup Et célébrer la vie. Il est des chemins Qu’il nous faut éprouver En dehors des rêves.

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Si haut et pourtant Aux pieds de la fourmi Commence le ciel. Sous la voie lactée Un nuage passe Eclipse d'étoiles. Être vraiment perdu Ne pas savoir où aller Un bon point de départ.

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Coup de vent Au bord de mer Cheveux à la dérive. Fermer les yeux Pour voir plus clairement Sa présence au monde. En bonne position Pour trouver l’éveil Tomber endormi.

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Juste en cet instant Le vent silencieux Rien à ajouter. Moment de calme Avec un brin de soleil Sourire en plus. L’après-midi s’étire - Les ombres s'étendent Le long de l’étang.

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Chemin de nuit Que nul n’emprunte Sauf les ombres. Le long de la plage, Clôture barbelée, Du sable s’est évadé. Assassin en herbe Piétinant la pelouse Le voleur de fleurs.

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Ciel nuageux - La nuit fait du silence Sa seule étoile. Assis en tailleur Dans les herbes folles Le sage médite. Sa prière quotidienne, Un espoir déçu, La Paix sur Terre.

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Début de soirée - Les traces d’un avion Tout près de la lune, « L’oiseau de métal » S’en est allé dans le ciel Vers des terres inconnues, Et moi, je me demande Pourquoi je reste là Quand tout s’envole.

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Bras ouverts Il est prêt à m’accueillir Comme un épouvantail. Avec pour unique Manteau de neige L’habit du mendiant. Ses mots importent peu La foule est pressée, Oui, mais sa misère ?

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J’ai de sombres pensées Il y a très peu de clarté En moi, une grande folie. Mes rêves s’inscrivent Dans les couleurs de la nuit Noirs et plus noirs encore. Usée, mon âme ancienne - Ma vie est un papier froissé D’avoir été trop mal écrite.

Suite à venir...