Éternels Éclairs

Façade d'un immeuble cours Gustave Nadaud à Saint-Étienne

Les gars lisent le Street Art
Stéphen Moysan

Du 7 au 10 février 2022

Poèmes écrits avec des aphorismes de rue
Grâce au livre : Tiens, ils ont repeint - d'Yves Pagès



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Rien ne va bien Pas assez De toi. Tu es parti Mais tu es Partout. Reviens-moi Je serais ton voyou Tu seras ma voyelle.

— Stéphen Moysan,
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En pauvreté - Trop de rien ! Pas assez de tout. On fait l’amour Pour les sens Et pour l’essence la guerre. Réveillez-vous ! Les rêves de l’état Sont nos cauchemars.

— Stéphen Moysan,
Les gars lisent le Street Art

Ce n’est pas toujours L’exploitation de l’homme par l’homme, C’est parfois l’inverse. L’ouverture d’esprit N'est pas Une fracture du crâne. Oui ! Il nous faut rire. Car le sérieux est La vertu des imposteurs.

— Colluche - Stéphen Moysan,
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Vive La révolution sociale Et poétique. La violence Est un manque De vocabulaire. Aussi Soyez prudent Emportez des livres.

— Stéphen Moysan,
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Hier c’était Je pense Donc je suis, Aujourd’hui c’est On pense Donc on ne vous suit plus. A force de presser Il n’y a plus de jus Des fruits du travail.

— Stéphen Moysan,
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Humains Nous sommes tous les mêmes Acceptons nos différences. Sur Terre La vie est belle * Offre soumise à condition. Soyez heureux * Jeu gratuit Sans obligation d’achat.

— Stéphen Moysan,
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Ici L’Etat tire Dans le tas. C’est pitoyable, C’est triste, C’est l’humanité. L’odeur De l’ordre dure Où l’or dort.

— Stéphen Moysan,
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Fonte des glaces - Tout baigne Puisque la mer monte. Pour les peuples La paix sociale Est violente ! Sous France Doux leurres Avant la fin du monde.

— Stéphen Moysan,
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Si tu n’es pas Une part de la solution Tu es le problème. Être de gauche C’est savoir que la minorité C’est tout le monde. La société ira mieux ! Quand on rêvera tous D’être sans papier.

— Stéphen Moysan,
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Sciences Peaux Une fabrique D’os dans le cœur. Doit-on se courber Encore et toujours Pour une ligne droite. La révolution Sans en avoir l’ R C’est l’évolution.

— Stéphen Moysan - Partie 2 : Noir désir,
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Plutôt le chaos Qu’une société De contrôle ! Plutôt le vertige Que l’avenir Tout tracé ! On m’a dit : Le temps c’est de l’argent ! Trop cher d’expliquer.

— Stéphen Moysan,
Les gars lisent le Street Art

Si on n’a pas voté Pour les banques, Pourquoi elles gouvernent. Parfois Dans le béton L’homme prend racine. Je suis appauvri - D’accord ! Mais comme l’uranium.

— Stéphen Moysan,
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L’éducation Ne consiste pas à gaver Mais à donner faim, Il faut rire, Rire pour rien, Pour ne pas pleurer, Et peu à peu Une vraie gaieté Vous gagne.

— Stéphen Moysan,
Les gars lisent le Street Art

Séparation Du Medef Et de l’Etat. Aujourd’hui Le futur N’a pas d’avenir. Liberté illusoire Egalité dérisoire Fraternité aléatoire.

— Stéphen Moysan,
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La seule chose exacte Dans le journal C’est la date. Non Ne soyons pas Spectateur du désespoir. Tous les hommes meurent Mais seuls Certains vivent.

— Coluche - Stéphen Moysan,
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Je suis triste, Ma banquière dit Que je n’ai aucun intérêt. Je préfère l’époque Où on me parlait de COD et COI Plutôt que de CDD et CDI. Plus tu rentres dans le moule, Plus tu ressembles A une tarte.

— Stéphen Moysan,
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