Éternels Éclairs

Sébastien Ocyan :
Oeuvres choisies de 2014 à 2019

Sébastien Ocyan
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Oeuvres sélectionnées :

Bonus : Musique et Poésie

Découvrir le site officiel de Sébastien Ocyan

Par Stéphen Moysan

Attention des droits d'auteurs, que nous ne possèdons pas, protègent la majorité des oeuvres ici présentes.

Quelques mots avec l'Artiste

Sébastien, quelle démarche artistique empruntes-tu ?

Je crois que la poésie est à la base de ma démarche et de mon expression, qu'elles soient picturales, musicales ou littéraires.

Par poésie j'entends : s'aventurer dans la trame du réel, où visible et invisible s'enchevêtrent, chanter les forces agissantes bien au delà des apparences, appeler les mémoires qui bâtissent et démurent nos existences individuelles.

C'est encore entrer dans une réalité « pareille mais différente », où chaque mot, chaque pensée, chaque acte prend place dans un champ de résonances étendu. Et s'ouvrir, par delà l'être social, à une existence inscrite entre terre et ciel, qui fait point de jonction entre le monde et l'intériorité.

L'enjeu est de connaître et de faire connaître l'étendue de notre nature pour enfin la respecter. Cela requiert tout autant le voyage extérieur qu'intérieur.

Es-tu ouvert aux collaborations ?

J'y suis ouvert (sous forme d'expositions collectives, de livres, de commandes) et j'organise des ateliers pour transmettre et réveiller la flamme créative notamment dans des formes croisées peinture, poésie et musique. Il est possible de me contacter à l'adresse : ocyanworlds@gmail.com et sur instagram : @ocyanworlds.


Laponopono et peuple Sami

L'enfant en bleu, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
L'enfant en bleu
Banquise, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Banquise
Chaman, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Chaman
Nouveau née, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Nouveau née
Vieux fermier, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Vieux fermier

Danses de l'aigle

Danses de l'Aigle I, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Danses de l'Aigle I
Danses de l'Aigle II, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Danses de l'Aigle II
Danses de l'Aigle III, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Danses de l'Aigle III
Danses de l'Aigle IV, par Sébastien Ocyan

Danses de l'Aigle IV bis, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Danses de l'Aigle IV
Danses de l'Aigle V, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Danses de l'Aigle V

Sourdre nos mondes intérieurs

Genèse, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Genèse
Stivell a Garantez (Source d'Amour), par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Stivell a Garantez (Source d'Amour)
The Dolphin Within, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
The Dolphin Within
Toucher du Doigt, par Sébastien Ocyan
Sébastien Ocyan
Toucher du Doigt

Musique


Tagore/ Bauls/Ocyan "Mutual Need"
* Mystic Love *

Poésie

La langue fine des oiseaux émane de tout ce qui se tait et frémit La langue fine des oiseaux rivière amie pour les nerfs sachant se faire aussi cocasse et loufoque que tout à fait extra-terrestre La langue fine des oiseaux médiatise sans gros titres et il est encore tout ce qui n’a pas de voix et il est encore tout ce qui vit dans l’obscurité Le dire des arbres réunis en forêt où se cachent les animaux jusqu’à la tombée

— Sébastien Ocyan
Printemps d'Ergat

Terre, absorbe ce qui me pèse. Air venteux, emporte mes charges. Soleil, dore mon cœur bien comme il faut. Que sa mie devienne croustillante croûte, nourrissante pour tous.

— Sébastien Ocyan
Printemps d'Ergat

Ici la gesticulation est considérée ridicule. On parle à voix basse et doucement, Tout le temps mais... pas de tout. Mesurer son pas, marcher normativement, Contenir sa course, son corps, retenir tout et sa respiration. Tirer la langue afflige, Crier est effarant, saigner est embêtant, Pleurer est navrant mais rire fort n’est pas mieux. Chacun est beau, gentil et docile mais je préfère retourner dans ma jungle.

— Sébastien Ocyan
Printemps d'Ergat

Comme je me suis senti confiné dans ces classes qui cloisonnent le vaste entendement d’un enfant Je me souviens à la fin du lycée, être sorti de l’établissement et m’être dirigé tout droit dans les champs, vers l’horizon. Sans le savoir, je désirais m’unir à nouveau à l’espace. Après une scolarité brillante et sombre, mon corps avait soupé plus que de raison au râtelier scolaire. Elle se solda par ma première dépression, tremblements à la fac. Classes d’entraînement au nivellement social, portons-nous encore à l’intérieur de nous ce petit lieu et ses interdits ? Toutes ces personnes, une autorité qui nous sanctionne ou nous récompense ? Jamais je n’aurais cru que la bonne conduite s’obtenait au prix de tant de souffrances Ce n’est que des années après que l’on réalise le mal qu’on se faisait. Cela change, grand bien leur fasse !

— Sébastien Ocyan
Printemps d'Ergat
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