Les échos de la perdition
Stéphen Moysan

Fevrier - Début Mars 2025
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Il met gris Pour paraitre mince Mais il lourd d’eau Sur la province. L’automne nuage mes pensées Dans une pluie de mots Le vent pire Morsure la peau.
Les échos de la perdition
Quand l’Etat gère N’est pas commode La violence du pouvoir Toujours nous oblige. Grandis, ose la vie Avec l’âme agit Souvent lire délivre Voyage du ça voir.
Les échos de la perdition
Je larme des mots Pour lettrer l’indicible A l’encre des chagrins Et libérer la parole. Ils t’ont effacée de nos mémoires Ils t’ont arrachée de nos cœurs Fraternité, ils ont usé contre toi Des différentes manières d’oublier.
Les échos de la perdition
Elle vague la vie Et nous emporte Dans les courants De la marée du temps. Ils : poissons dans l’eau Dans ce monde de requins - Je : noyé d’amour Aux chants des sirènes.
Les échos de la perdition
L’extrême droite majuscule la haine Et parle en points d’exclamation Ils virgulent leur intolérance Et trois petits points de diffamation. Ils nous retournent comme des chaussettes Mais j’ai le moral dans les choses chouettes Un jour ils seront forcés de comprendre Que nos rêves ne rentrent pas dans leur urne.
mixage de citations empruntées à la rue
Les échos de la perdition
La poésie fantaisit la vie Face à la société du mordor Elle est coeurdialement invitée A répandre l’amour. Contre les forces du mal Qui crépusculent les mots Sans elle, trop de jours sombres Où l’esprit ténèbre.
Les échos de la perdition
Ça clip le mensonge Qui te consomme au travail Pour des besoins Que tu n’as pas. Les usines à gaz néolibérales Ça massacre la planète Pour produire du malheur en série Et des tristesses en boucle.
Les échos de la perdition
Ils moutonnent comme des rats morts Avec le franc-parler d’un âne qui recule, Ils cervellent de moineau, bande de pigeons Qui piaffent à nous faire mal de chien. Ils travaux de fourmis en monnaie de singe Et nous puces à l’oreille à fouetter d’autres chats Ils bêtent de foire les doux comme un agneau Ceux que société brosse dans le sens du poil.
Les échos de la perdition