Dicté après juillet 1830
I
Frères ! et vous aussi, vous avez vos journées !
Vos victoires, de chêne et de fleurs couronnées,
Vos civiques lauriers, vos morts ensevelis,
Vos triomphes, si beaux à l'aube de la vie,
Vos jeunes étendards, troués à faire envie
À de vieux drapeaux d'Austerlitz !
Soyez fiers ! vous avez fait autant que vos pères.
Les droits d'un peuple entier, conquis par tant de guerres,
Vous les avez tirés tout vivants du linceul.
Juillet vous a donné, pour sauver vos familles,
Trois de ces beaux soleils qui brûlent les bastilles :
Vos pères n'en ont eu qu'un seul !
Vous êtes bien leurs fils ! c'est leur sang, c'est leur âme
Qui fait vos bras d'airain et vos regards de flamme.
Ils ont tout commencé. Vous avez votre tour.
Votre mère, c'est bien cette France féconde
Qui fait, quand il lui plaît, pour l'exemple du monde,
Tenir un siècle dans un jour !
L'Angleterre jalouse et la Grèce homérique,
Toute l'Europe admire, et la jeune Amérique
Se lève et bat des mains, du bord des océans.
Trois jours vous ont suffi pour briser vos entraves :
Vous êtes les aînés d'une race de braves,
Vous êtes les fils des géants !
C'est pour vous qu'ils traçaient avec des funérailles
Ce cercle triomphal de plaines de batailles,
Chemin victorieux, prodigieux travail,
Qui, de France parti pour enserrer la terre,
En passant par Moscou, Cadix, Rome et le Caire,
Va de Jemmape à Montmirail !
Vous êtes les enfants des belliqueux lycées !
Là vous applaudissiez nos victoires passées ;
Tous vos jeux s'ombrageaient des plis d'un étendard.
Souvent Napoléon, plein de grandes pensées,
Passant, les bras croisés, dans vos lignes pressées,
Aimanta vos fronts d'un regard !
Aigle qu'ils devaient suivre ! aigle de notre armée
Dont la plume sanglante en cent lieux est semée,
Dont le tonnerre un soir s'éteignit dans les flots,
Toi qui les as couvés dans l'aire paternelle,
Regarde, et sois joyeuse, et crie, et bats de l'aile !
Mère, tes aiglons sont éclos !
II
Quand notre ville épouvantée,
Surprise un matin et sans voix,
S'éveilla toute garrottée
Sous un réseau d'inique lois,
Chacun de vous dit en son âme :
" C'est une trahison infâme !
Les peuples ont leur lendemain.
Pour rendre leur route douteuse
Suffit-il qu'une main honteuse
Change l'écriteau du chemin ?
" La parole éclate et foudroie
Tous les obstacles imprudents ;
Vérité, tu sais comme on broie
Tous les bâillons entre ses dents ;
Un roi peut te fermer son Louvre ;
Ta flamme importune, on la couvre,
On la fait éteindre aux valets ;
Mais elle brûle qui la touche !
Mais on ne ferme pas ta bouche
Comme la porte d'un palais !
" Quoi ! ce que le temps nous amène,
Quoi ! ce que nos pères ont fait,
Ce travail de la race humaine,
Ils nous prendraient tout en effet !
Quoi ! les lois ! la Charte ! chimère !
Comme un édifice éphémère
Nous verrions, en un jour d'été,
Crouler sous leurs mains acharnées
Ton œuvre de quarante années,
Laborieuse liberté !
" C'est donc pour eux que les épées
Ont relui du nord au midi !
Pour eux que les têtes coupées
Sur les pavés ont rebondi !
C'est pour ces tyrans satellites
Que nos pères, braves élites,
Ont dépassé grecs et romains !
Que tant de villes sont désertes !
Que tant de plaines, jadis vertes,
Sont blanches d'ossements humains !
" Les insensés qui font ce rêve
N'ont-ils donc pas des yeux pour voir,
Depuis que leur pouvoir s'élève,
Comme notre horizon est noir !
N'ont-ils pas vu dans leur folie
Que déjà la coupe est remplie,
Qu'on les suit des yeux en rêvant,
Qu'un foudre lointain nous éclaire,
Et que le lion populaire
Regarde ses ongles souvent ! "
III
Alors tout se leva. – L'homme, l'enfant, la femme,
Quiconque avait un bras, quiconque avait une âme,
Tout vint, tout accourut. Et la ville à grand bruit
Sur les lourds bataillons se rua jour et nuit.
En vain boulets, obus, la balle et les mitrailles,
De la vieille cité déchiraient les entrailles
Pavés et pans de murs croulant sous mille efforts
Aux portes des maisons amoncelaient les morts ;
Les bouches des canons trouaient au loin la foule ;
Elle se refermait comme une mer qui roule,
Et de son râle affreux ameutant les faubourgs,
Le tocsin haletant bondissait dans les tours !
IV
Trois jours, trois nuits, dans la fournaise
Tout ce peuple en feu bouillonna.
Crevant l'écharpe béarnaise
Du fer de lance d'Iéna.
En vain dix légions nouvelles
Vinrent s'abattre à grand bruit d'ailes
Dans le formidable foyer ;
Chevaux, fantassins et cohortes
Fondaient comme des branches mortes
Qui se tordent dans le brasier !
Comment donc as-tu fait pour calmer ta colère,
Souveraine cité qui vainquis en trois jours ?
Comment donc as-tu fait, ô fleuve populaire,
Pour rentrer dans ton lit et reprendre ton cours ?
Ô terre qui tremblais ! ô tempête ! ô tourmente !
Vengeance de la foule au sourire effrayant !
Comment donc as-tu fait pour être intelligente
Et pour choisir en foudroyant ?
C'est qu'il est plus d'un cœur stoïque
Parmi vous, fils de la cité ;
C'est qu'une jeunesse héroïque
Combattait à votre côté.
Désormais, dans toute fortune,
Vous avez une âme commune
Qui dans tous vos exploits a lui.
Honneur au grand jour qui s'écoule !
Hier vous n'étiez qu'une foule :
Vous êtes un peuple aujourd'hui !
Ces mornes conseillers de parjure et d'audace,
Voilà donc à quel peuple ils se sont attaqués !
Fléaux qu'aux derniers rois d'une fatale race
Toujours la providence envoie aux jours marqués !
Malheureux qui croyaient, dans leur erreur profonde
(Car Dieu les voulait perdre, et Dieu les aveuglait),
Qu'on prenait un matin la liberté d'un monde
Comme un oiseau dans un filet !
N'effacez rien. – Le coup d'épée
Embellit le front du soldat.
Laissons à la ville frappée
Les cicatrices du combat !
Adoptons héros et victimes.
Emplissons de ces morts sublimes
Les sépulcres du Panthéon.
Que nul souvenir ne nous pèse ;
Rendons sa tombe à Louis seize,
Sa colonne à Napoléon !
V
Oh ! laissez-moi pleurer sur cette race morte
Que rapporta l'exil et que l'exil remporte,
Vent fatal qui trois fois déjà les enleva !
Reconduisons au moins ces vieux rois de nos pères.
Rends, drapeau de Fleurus, les honneurs militaires
À l'oriflamme qui s'en va !
Je ne leur dirai point de mot qui les déchire.
Qu'ils ne se plaignent pas des adieux de la lyre !
Pas d'outrage au vieillard qui s'exile à pas lents !
C'est une piété d'épargner les ruines.
Je n'enfoncerai pas la couronne d'épines
Que la main du malheur met sur des cheveux blancs !
D'ailleurs, infortunés ! ma voix achève à peine
L'hymne de leurs douleurs dont s'allonge la chaîne.
L'exile et les tombeaux dans mes chants sont bénis ;
Et, tandis que d'un règne on saluera l'aurore,
Ma poésie en deuil ira longtemps encore
De Sainte-Hélène à Saint-Denis !
Mais que la leçon reste, éternelle et fatale,
À ces nains, étrangers sur la terre natale,
Qui font régner les rois pour leurs ambitions,
Et, pétrifiant tout sous leur groupe immobile,
Tourmentent, accroupis, de leur souffle débile
La cendre rouge encor des révolutions !
VI
Oh ! l'avenir est magnifique !
Jeunes français, jeunes amis,
Un siècle pur et pacifique
S'ouvre à vos pas mieux affermis.
Chaque jour aura sa conquête.
Depuis la base jusqu'au faîte,
Nous verrons avec majesté,
Comme une mer sur ses rivages,
Monter d'étages en étages
L'irrésistible liberté !
Vos pères, hauts de cent coudées,
Ont été forts et généreux.
Les nations intimidées
Se faisaient adopter par eux.
Ils ont fait une telle guerre
Que tous les peuples de la terre
De la France prenaient le nom,
Quittaient leur passé qui s'écroule,
Et venaient s'abriter en foule
À l'ombre de Napoléon !
Vous n'avez pas l'âme embrasée
D'une moins haute ambition !
Faites libre toute pensée
Et reine toute nation ;
Montrez la liberté dans l'ombre
À ceux qui sont dans la nuit sombre !
Allez, éclairez le chemin,
Guidez notre marche unanime,
Et faites, vers le but sublime,
Doubler le pas au genre humain !
Que l'esprit dans sa fantaisie
Suive, d'un vol plus détaché,
Ou les arts, ou la poésie,
Ou la science au front penché !
Qu'ouvert à quiconque l'implore
Le trône ait un écho sonore
Qui, pour rendre le roi meilleur,
Grossisse et répète sans cesse
Tous les conseils de la sagesse,
Toutes les plaintes du malheur !
Revenez prier sur les tombes,
Prêtres ! que craignez-vous encor ?
Qu'allez-vous faire aux catacombes
Tout reluisants de pourpre et d'or ?
Venez ! – mais plus de mitre ardente,
Plus de vaine pompe imprudente,
Plus de trône dans le sain lieu !
Rien que l'aumône et la prière !
La croix de bois, l'autel de pierre
Suffit aux hommes comme à Dieu !
VII
Et désormais, chargés du seul fardeau des âmes,
Pauvres comme le peuple, humbles comme les femmes,
Ne redoutez plus rien. Votre église est le port !
Quand longtemps a grondé la bouche du Vésuve,
Quand sa lave, écumant comme un vin dans la cuve,
Apparaît toute rouge au bord,
Naples s'émeut ; pleurante, effarée et lascive,
Elle accourt, elle étreint la terre convulsive ;
Elle demande grâce au volcan courroucé ;
Point de grâce ! un long jet de cendre et de fumée
Grandit incessamment sur la cime enflammée,
Comme un cou de vautour hors de l'air dressé.
Soudain un éclair luit ! Hors du cratère immense
La sombre éruption bondit comme en démence.
Adieu le fronton grec et le temple toscan !
La flamme des vaisseaux empourpre la voilure.
La lave se répand comme une chevelure
Sur les épaules du volcan.
Elle vient, elle vient, cette lave profonde
Qui féconde les champs et fait des ports dans l'onde ;
Plages, mer, archipels, tout tressaille à la fois ;
Ses flots roulent, vermeils, fumants, inexorables ;
Et Naples et ses palais tremblent, plus misérables
Qu'au souffle de l'orage une feuille des bois !
Chaos prodigieux ! la cendre emplit les rues,
La terre revomit des maisons disparues ;
Chaque toit éperdu se heurte au toit voisin ;
La mer bout dans le golfe et la plaine s'embrase ;
Et les clochers géants, chancelant sur leur base,
Sonnent d'eux-mêmes le tocsin !
Mais – c'est Dieu qui le veut – tout en brisant des villes,
En comblant les vallons, en effaçant les îles,
En charriant les tours sur son flot en courroux,
Tout en bouleversant les ondes et la terre,
Toujours Vésuve épargne en son propre cratère
L'humble ermitage où prie un vieux prêtre à genoux !
Les chants du crépuscule
Du même auteur
Les Poèmes de Victor Hugo de A à Z

- À Alexandre D.
- À Alphonse Rabbe
- À André Chénier
- À Aug. V.
- À Canaris
- À Canaris (2)
- À Granville, en 1836
- À Jeanne
- À Jules J.
- À Louis B
- À M. le d. d'O.
- À Madame D G de G
- À Mademoiselle J.
- À Mademoiselle Louise B
- À Mlle Fanny de P
- À M. Froment Meurice
- À Paul M.
- À Petite Jeanne
- À Vianden
- À Villequier
- À Virgile
- À celle qui est restée en France
- À celle qui est voilée
- À ceux qu'on foule aux pieds
- À ceux qui sont petits
- À des âmes envolées
- À des oiseaux envolés
- À dona Rosita Rosa
- À l'Arc de triomphe
- À l'enfant malade pendant le siège
- À la Colonne
- À la France
- À la belle impérieuse
- À la fenêtre, pendant la nuit
- À la mère de l'enfant mort
- À l’homme qui a livré une femme
- À ma fille
- À ma fille Adèle
- À propos d'Horace
- À propos de dona Rosa
- À qui donc sommes-nous ?
- À qui la faute
- À quoi songeaient les deux cavaliers
- À un homme partant pour la chasse
- À un poète
- À un poète aveugle
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- À une jeune fille
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- Abîme L'Homme
- Abîme La Voie Lactée
- Adieux de l'hôtesse arabe
- Ah ! c'est un rêve !
- Aimons toujours !
- Air de la princesse d'Orange
- Âme ! être, c'est aimer
- Amis, un dernier mot !
- Amour
- Amour secret
- Anacréon, poëte aux ondes érotiques
- Apparition
- Après l'hiver
- Attente
- Au bois
- Au bord de la mer
- Au fils d'un poëte
- Au peuple
- Au poète qui m'envoie une plume d'aigle
- Au point du jour
- Aucune aile ici-bas
- Autre chanson
- Autre guitare
- Aux Feuillantines
- Aux anges qui nous voient
- Aux arbres
- Aux champs
- Aux morts du 4 décembre
- Aux proscrits

- C'est à coups de canon
- C'est la nuit
- C'était la première soirée
- Cadaver
- Canaris
- Ce qu'on entend sur la montagne
- Ce que c’est que la mort
- Ce que dit la bouche d'ombre (I)
- Ce que dit la bouche d'ombre (II)
- Ce qui n'a pas encore de nom
- Ce qui se passait aux Feuillantines
- Ce siècle avait deux ans
- Ce siècle est grand et fort
- Cent mille hommes
- Cérigo
- Certes, elle n'était pas femme
- Ceux qui vivent
- Chanson, L'Âme en fleur
- Chanson, Proscrit regarde les roses
- Chanson d'autrefois
- Chanson de Gavroche
- Chanson de grand-père
- Chanson de pirates
- Chanson des oiseaux
- Chanson du bol de punch
- Chanson pour faire danser
- Chant sur le berceau
- Charles Vacquerie
- Chose vue un jour de printemps
- Choses du soir
- Clair de lune
- Claire
- Claire P.
- Commencement d'une illusion
- Conclusion
- Conseil
- Crépuscule
- Cri de guerre du mufti
- Croire, mais pas en nous

- D'après Albert Dürer
- Danger d'aller dans les bois
- Dans ce jardin antique
- Dans l'alcôve sombre
- Dans l'église de ***
- Dans l'ombre
- Dans la forêt
- Dans le jardin
- Dante écrit deux vers
- Date lilia
- Demain, dès l'aube
- Depuis quatre mille ans
- Depuis six mille ans la guerre
- Deux voix dans le ciel
- Dicté après juillet 1830
- Dicté en présence du glacier du Rhône
- Dieu fait les questions
- Dolor
- Dolorosae
- Du haut de la muraille de Paris

- Éclaircie
- Écoutez. Je suis Jean.
- Écrit après la visite d'un bagne
- Écrit au bas d'un crucifix
- Écrit en 1827
- Écrit en 1846 et en 1855
- Écrit sur la plinthe d'un bas-relief antique
- Écrit sur la première page d'un Pétrarque
- Écrit sur la vitre d'une fenêtre
- Écrit sur le tombeau
- Écrit sur un exemplaire de la "Divina Commedia"
- Églogue
- Elle avait pris ce pli
- Elle est gaie et pensive
- Elle était déchaussée
- Elle était pâle
- En écoutant chanter la princesse
- En écoutant les oiseaux
- En frappant à une porte
- En hiver la terre pleure
- En mai
- En marchant la nuit dans un bois
- En marchant le matin
- En sortant du collège
- Enthousiasme
- Envoi des feuilles d'automne
- Épitaphe
- Épitaphe de Jean Valjean
- Espoir en Dieu
- Est-il jour ?
- Et Jeanne à Mariette a dit
- Être aimé
- Exil
- Explication
- Extase

- J'ai cueilli cette fleur pour toi
- J'aime l'araignée
- J'aime un petit enfant
- Janvier est revenu
- Je la revois, après vingt ans
- Je lisais
- Je n'ai pas de palais épiscopal en ville
- Je ne me mets pas en peine
- Je ne veux condamner personne
- Je ne vois pas pourquoi
- Je payai le pêcheur
- Je prendrai par la main
- Je pressais ton bras qui tremble
- Je racontais un conte
- Je respire où tu palpites
- Je sais bien qu'il est d'usage
- Je suis enragé. J'aime
- Je suis fait d'ombre et de marbre
- Je suis naïf, toi cruelle
- Je t'aime, avec ton oeil candide
- Je travaille
- Jeanne chante ; elle se penche
- Jeanne dort
- Jeanne endormie
- Jeanne était au pain sec
- Jeanne fait son entrée
- Jeanne songeait
- Jeune fille
- Jeune fille, l'amour
- Joies du soir
- Jolies femmes
- Jour de fête
- Jour de fête aux environs de Paris

- L'aurore s'allume
- L'autre
- L'échafaud
- L'enfance
- L'enfant
- L'enfant, voyant l'aïeule
- L'expiation
- L'hirondelle au printemps
- L'ombre
- L'oubli
- L'univers, c'est un livre
- La Chouette
- La Figliola
- La Terre - Hymne
- La blanche Aminte
- La captive
- La chanson de Maglia
- La cicatrice
- La clarté du dehors
- La coccinelle
- La conscience
- La douleur du pacha
- La fête chez Thérèse
- La fiancée du timbalier
- La hache
- La méridienne du lion
- La nature
- La nature est pleine d'amour
- La nichée sous le portail
- La pauvre fleur
- La pente de la rêverie
- La plume de Satan
- La prisonnière passe
- La rose de l'infante
- La sieste
- La sortie
- La source
- La source tombait du rocher
- La statue
- La sultane favorite
- La tombe dit à la rose
- La vie aux champs
- La ville prise
- La vision de Dante
- Laetitia
- Laissez
- Lazzara
- Le Maître d'études
- Le Poëte
- Le Pont
- Le Progrès calme et fort
- Le Revenant
- Le cantique de Bethphagé
- Le champ du potier
- Le couchant flamboyait
- Le crapaud
- Le crucifix
- Le deuil
- Le doigt de la femme
- Le firmament
- Le grand homme vaincu peut perdre en un instant
- Le hibou
- Le manteau impérial
- Le matin
- Le mendiant
- Le poème éploré se lamente
- Le poète bat aux champs
- Le poète dans les révolutions
- Le poète s'en va dans les champs
- Le pot cassé
- Le ravin
- Le rouet d'Omphale
- Le sacre de la femme
- Le sacre de la femme - Ève
- Le satyre
- Le soleil était là
- Le soleil s'est couché
- Le trouble-fête
- Le vieillard
- Les Djinns
- Les Mages
- Les Malheureux
- Les autres
- Les autres en tout sens laissent aller leur vie
- Les enfants lisent
- Les enfants pauvres
- Les femmes sont sur la terre
- Les feuilles d'automne
- Les forts
- Les fusillés
- Les innocents
- Les martyres
- Les oiseaux
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- Les paysans au bord de la mer
- Les siècles sont au peuple
- Les tronçons du serpent
- Lettre
- Lettre à une femme
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- Lorsque ma main frémit
- Lueur au couchant
- Lux

- Ô Charles, je te sens près de moi
- Ô Dieux ! si vous avez la France sous vos ailes
- Ô Rus
- Ô gouffre !
- Ô mes lettres d'amour
- Ô soldats de l'an deux !
- Ô souvenirs !
- Ô strophe du poëte
- Ô temps
- Oceano nox
- Oh ! dis !
- Oh ! je fus comme fou
- Oh ! je fus comme fou dans le premier moment
- Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe
- Oh ! par nos vils plaisirs
- Oh ! pour remplir de moi
- Oh ! quand je dors
- Oh ! qui que vous soyez
- On vit, on parle ...
- Où donc est la clarté ?
- Où donc est le bonheur ?
- Oui, je suis le rêveur

- Paris bloqué
- Paris incendié
- Paroles dans l'ombre
- Paroles sur la dune
- Passé
- Pasteurs et troupeaux
- Pendant que le marin
- Pepita
- Petit Paul
- Pleurs dans la nuit
- Ponto
- Pour l'erreur, éclairer, c'est apostasier
- Prélude
- Premier janvier
- Premier mai
- Prenez garde aux choses que vous dites
- Près d'Avranches
- Printemps
- Prologue
- Promenades dans les rochers (I)
- Promenades dans les rochers (II)
- Promenades dans les rochers (III)
- Promenades dans les rochers (IV)
- Puisqu'ici-bas toute âme
- Puisque j'ai mis ma lèvre
- Puisque le juste est dans l'abîme
- Puisque mai tout en fleurs
- Puisque nos heures sont remplies
- Pure innocence

- Saison des semailles
- Sara la baigneuse
- Satan dans la nuit - I
- Satan dans la nuit - II
- Satan pardonné
- Saturne
- Seule au pied de la tour
- Soir
- Soleils couchants
- Sonnez
- Sous les arbres
- Souvenir de la nuit du 4
- Spectacle rassurant
- Spes
- Stella
- Sur la falaise
- Sur le bal de l'Hôtel de Ville
- Sur une barricade
- Suzette et Suzon

- Toi ! sois bénie à jamais !
- Tous les hommes sont l'Homme
- Toute la vie d'un coeur - 1817
- Toute la vie d'un coeur - 1819
- Toute la vie d'un coeur - 1820
- Toute la vie d'un coeur - 1822
- Toute la vie d'un coeur - 1826
- Toute la vie d'un coeur - 1833
- Toute la vie d'un coeur - 1835
- Tristesse d'Olympio
- Trois ans après
- Tu me vois bon, charmant et doux
- Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux
- Tu rentreras comme Voltaire

- Ultima verba
- Un grand sabre
- Un groupe tout à l'heure
- Un hymne harmonieux
- Un jour au mont Atlas
- Un jour je vis le sang couler
- Un jour, le morne esprit
- Un soir que je regardais le ciel
- Un spectre m’attendait
- Une bombe aux Feuillantines
- Une femme m'a dit ceci
- Une nuit à Bruxelles
- Une nuit qu'on entendait la mer
- Une terre au flanc maigre
- Unité