Dans l'église de ***
I
C'était une humble église au cintre surbaissé,
L'église où nous entrâmes,
Où depuis trois cents ans avaient déjà passé
Et pleuré bien des âmes.
Elle était triste et calme à la chute du jour,
L'église où nous entrâmes ;
L'autel sans serviteur, comme un cœur sans amour,
Avait éteint ses flammes.
Les antiennes du soir, dont autrefois saint Paul
Réglait les chants fidèles,
Sur les stalles du chœur d'où s'élance leur vol
Avaient ployé leurs ailes.
L'ardent musicien qui sur tous à pleins bords
Verse la sympathie,
L'homme-esprit n'était plus dans l'orgue, vaste corps
Dont l'âme était partie.
La main n'était plus là, qui, vivante et jetant
Le bruit par tous les pores,
Tout à l'heure pressait le clavier palpitant,
Plein de notes sonores,
Et les faisait jaillir sous son doigt souverain
Qui se crispe et s'allonge,
Et ruisseler le long des grands tubes d'airain
Comme l'eau d'une éponge.
L'orgue majestueux se taisait gravement
Dans la nef solitaire ;
L'orgue, le seul concert, le seul gémissement
Qui mêle aux cieux la terre !
La seule voix qui puisse, avec le flot dormant
Et les forêts bénies,
Murmurer ici-bas quelque commencement
Des choses infinies !
L'église s'endormait à l'heure où tu t'endors,
Ô sereine nature !
À peine,quelque lampe au fond des corridors
Étoilait l'ombre obscure.
À peine on entendait flotter quelque soupir,
Quelque basse parole,
Comme en une forêt qui vient de s'assoupir
Un dernier oiseau vole ;
Hélas ! et l'on sentait, de moment en moment,
Sous cette voûte sombre,
Quelque chose de grand, de saint et de charmant
S'évanouir dans l'ombre !
Elle était triste et calme à la chute du jour
L'église où nous entrâmes ;
L'autel sans serviteur, comme un coeur sans amour,
Avait éteint ses flammes.
Votre front se pencha, morne et tremblant alors,
Comme une nef qui sombre,
Tandis qu'on entendait dans la ville au dehors
Passer des voix sans nombre.
II
Et ces voix qui passaient disaient joyeusement
« Bonheur ! gaîté ! délices !
» À nous les coupes d'or pleines d'un vin charmant !
» À d'autres les calices !
» Jouissons ! l'heure est courte et tout fuit promptement
» L'urne est vite remplie !
» Le nœud de l'âme au corps, hélas 1 à tout moment
» Dans l'ombre se délie !
» Tirons de chaque objet ce qu'il a de meilleur,
» La chaleur de la flamme,
» Le vin du raisin mûr, le parfum de la fleur,
» Et l'amour de la femme !
» Épuisons tout ! Usons du printemps enchanté
» Jusqu'au dernier zéphire,
» Du jour jusqu'au dernier rayon, de la beauté
» Jusqu'au dernier sourire !
» Allons jusqu'à la fin de tout, en bien vivant,
» D'ivresses en ivresses,
» Une chose qui meurt, mes amis, a souvent
» De charmantes caresses !
» Dans le vin que je bois, ce que j'aime le mieux
» C'est la dernière goutte.
» L'enivrante saveur du breuvage joyeux
» Souvent s'y cache toute !
» Sur chaque volupté pourquoi nous hâter tous,
» Sans plonger dans son onde,
» Pour voir si quelque perle ignorée avant nous
» N'est pas sous l'eau profonde ?
» Que sert de n'effleurer qu'à peine ce qu'on tient,
» Quand on a les mains pleines,
» Et de vivre essoufflé comme un enfant qui vient
» De courir dans les plaines ?
» Jouissons à loisir ! Du loisir tout renaît !
» Le bonheur nous convie !
» Faisons, comme un tison qu'on heurte au dur chenet,
» Étinceler la vie !
» N'imitons pas ce fou que l'ennui tient aux fers,
» Qui pleure et qui s'admire.
» Toujours les plus beaux fruits d'ici-bas sont offerts
» Aux belles dents du rire !
» Les plus tristes d'ailleurs, comme nous qui rions,
» Souillent parfois leur âme.
» Pour fondre ces grands cœurs il suffit des rayons
» De l'or ou de la femme.
» Ils tombent comme nous, malgré leur fol orgueil
» Et leur vaine amertume ;
» Les flots les plus hautains, dès que vient un écueil,
» S'écroulent en écume !
» Vivons donc ! et buvons, du soir jusqu'au matin,
» Pour l'oubli de nous-même,
» Et déployons gaîment la nappe du festin,
» Linceul du chagrin blême !
» L'ombre attachée aux pas du beau plaisir vermeil,
» C'est la tristesse sombre.
» Marchons les yeux toujours tournés vers le soleil ;
» Nous ne verrons pas l'ombre !
» Qu'importe le malheur, le deuil, le désespoir,
» Que projettent nos joies,
» Et que derrière nous quelque chose de noir
» Se traîne sur nos voies !
» Nous ne le savons pas. - Arrière les douleurs,
» Et les regrets moroses !
» Faut-il donc, en fanant des couronnes de fleurs,
» Avoir pitié des roses ?
» Les vrais biens dans ce monde, - et l'autre est importun !
» C'est tout ce qui nous fête,
» Tout ce qui met un chant, un rayon, un parfum,
» Autour de notre tête !
» Ce n'est jamais demain, c'est toujours aujourd'hui !
» C'est la joie et le rire !
» C'est un sein éclatant peut-être plein d'ennui,
» Qu'on baise et qui soupire !
» C'est l'orgie opulente, enviée au-dehors,
» Contente, épanouie,
» Qui rit, et qui chancelle, et qui boit à pleins bords,
» De flambeaux éblouie ! »
III
Et tandis que ces voix, que tout semblait grossir,
Voix d'une ville entière,
Disaient : Santé, bonheur, joie, orgueil et plaisir !
Votre œil disait : Prière !
IV
Elles parlaient tout haut et vous parliez tout bas
- « Dieu qui m'avez fait naître,
» Vous m'avez réservée ici pour des combats
» Dont je tremble, ô mon maître !
» Ayez pitié ! - L'esquif où chancellent mes pas
» Est sans voile et sans rames.
» Comme pour les enfants, pourquoi n'avez-vous pas
» Des anges pour les femmes ?
» Je sais que tous nos jours ne sont rien, Dieu tonnant,
» Devant vos jours sans nombre.
» Vous seul êtes réel, palpable et rayonnant ;
» Tout le reste est de l'ombre.
» Je le sais. Mais cette ombre où nos cœurs sont flottants,
» J'y demande ma route.
» Quelqu'un répondra-t-il ? Je prie, et puis j'attends !
» J'appelle, et puis j'écoute !
» Nul ne vient. Seulement par instants, sous mes pas,
» Je sens d'affreuses trames.
» Comme pour les enfants, pourquoi n'avez-vous pas
» Des anges pour les femmes ?
» Seigneur ! autour de moi, ni le foyer joyeux,
» Ni la famille douce,
» Ni l'orgueilleux palais qui touche presque aux cieux,
» Ni le nid dans la mousse,
» Ni le fanal pieux qui montre le chemin,
» Ni pitié, ni tendresse,
» Hélas ! ni l'amitié qui nous serre la main,
» Ni l'amour qui la presse,
» Seigneur, autour de moi rien n'est resté debout !
» Je pleure et je végète,
» Oubliée au milieu des ruines de tout,
» Comme ce qu'on rejette !
» Pourtant je n'ai rien fait à ce monde d'airain,
» Vous le savez vous-même.
» Toutes mes actions passent le front serein
» Devant votre œil suprême.
» Jusqu'à ce que le pauvre en ait pris la moitié,
» Tout ce que j'ai me pèse.
» Personne ne me plaint. Moi, de tous j'ai pitié.
» Moi, je souffre et j'apaise !
» Jamais de votre haine ou de votre faveur
» Je n'ai dit : Que m'importe !
» J'ai toujours au passant que je voyais rêveur
» Enseigné votre porte.
» Vous le savez. - Pourtant mes pleurs que vous voyez,
» Seigneur, qui les essuie ?
» Tout se rompt sous ma main, tout tremble sous mes pieds,
» Tout coule où je m'appuie.
» Ma vie est sans bonheur, mon berceau fut sans jeux.
» Cette loi, c'est la vôtre !
» Tous les rayons de jour de mon ciel orageux
» S'en vont l'un après l'autre.
» Je n'ai plus même, hélas ! le flux et le reflux
» Des clartés et des ombres.
» Mon esprit chaque jour descend de plus en plus
» Parmi les rêves sombres.
» On dit que sur les cœurs, pleins de trouble et d'effroi,
» Votre grâce s'épanche.
» Soutenez-moi, Seigneur ! Seigneur, soutenez-moi,
» Car je sens que tout penche ! »
V
Et moi, je contemplais celle qui priait Dieu
Dans l'enceinte sacrée,
La trouvant grave et douce et digne du saint lieu,
Cette belle éplorée.
Et je lui dis, tâchant de ne pas la troubler,
La pauvre enfant qui pleure,
Si par hasard dans l'ombre elle entendait parler
Quelque autre voix meilleure,
Car au déclin des ans comme au matin des jours,
Joie, extase ou martyre,
Un autel que rencontre une femme a toujours
Quelque chose à lui dire !
VI
« Ô madame ! pourquoi ce chagrin qui vous suit,
» Pourquoi pleurer encore,
» Vous, femme au cœur charmant, sombre comme la nuit,
» Douce comme l'aurore ?
» Qu'importe que la vie, inégale ici-bas
» Pour l'homme et pour la femme,
» Se dérobe et soit prête à rompre sous vos pas ?
» N'avez-vous pas votre âme ?
» Votre âme qui bientôt fuira peut-être ailleurs
» Vers les régions pures,
» Et vous emportera plus loin que nos douleurs,
» Plus loin que nos murmures !
» Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant
» Sur des rameaux trop frêles,
» Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant,
» Sachant qu'il a des ailes ! »
Les chants du crépuscule
Du même auteur
Les Poèmes de Victor Hugo de A à Z

- À Alexandre D.
- À Alphonse Rabbe
- À André Chénier
- À Aug. V.
- À Canaris
- À Canaris (2)
- À Granville, en 1836
- À Jeanne
- À Jules J.
- À Louis B
- À M. le d. d'O.
- À Madame D G de G
- À Mademoiselle J.
- À Mademoiselle Louise B
- À Mlle Fanny de P
- À M. Froment Meurice
- À Paul M.
- À Petite Jeanne
- À Vianden
- À Villequier
- À Virgile
- À celle qui est restée en France
- À celle qui est voilée
- À ceux qu'on foule aux pieds
- À ceux qui sont petits
- À des âmes envolées
- À des oiseaux envolés
- À dona Rosita Rosa
- À l'Arc de triomphe
- À l'enfant malade pendant le siège
- À la Colonne
- À la France
- À la belle impérieuse
- À la fenêtre, pendant la nuit
- À la mère de l'enfant mort
- À l’homme qui a livré une femme
- À ma fille
- À ma fille Adèle
- À propos d'Horace
- À propos de dona Rosa
- À qui donc sommes-nous ?
- À qui la faute
- À quoi songeaient les deux cavaliers
- À un homme partant pour la chasse
- À un poète
- À un poète aveugle
- À une femme
- À une jeune fille
- À vous qui êtes là
- Abîme L'Homme
- Abîme La Voie Lactée
- Adieux de l'hôtesse arabe
- Ah ! c'est un rêve !
- Aimons toujours !
- Air de la princesse d'Orange
- Âme ! être, c'est aimer
- Amis, un dernier mot !
- Amour
- Amour secret
- Anacréon, poëte aux ondes érotiques
- Apparition
- Après l'hiver
- Attente
- Au bois
- Au bord de la mer
- Au fils d'un poëte
- Au peuple
- Au poète qui m'envoie une plume d'aigle
- Au point du jour
- Aucune aile ici-bas
- Autre chanson
- Autre guitare
- Aux Feuillantines
- Aux anges qui nous voient
- Aux arbres
- Aux champs
- Aux morts du 4 décembre
- Aux proscrits

- C'est à coups de canon
- C'est la nuit
- C'était la première soirée
- Cadaver
- Canaris
- Ce qu'on entend sur la montagne
- Ce que c’est que la mort
- Ce que dit la bouche d'ombre (I)
- Ce que dit la bouche d'ombre (II)
- Ce qui n'a pas encore de nom
- Ce qui se passait aux Feuillantines
- Ce siècle avait deux ans
- Ce siècle est grand et fort
- Cent mille hommes
- Cérigo
- Certes, elle n'était pas femme
- Ceux qui vivent
- Chanson, L'Âme en fleur
- Chanson, Proscrit regarde les roses
- Chanson d'autrefois
- Chanson de Gavroche
- Chanson de grand-père
- Chanson de pirates
- Chanson des oiseaux
- Chanson du bol de punch
- Chanson pour faire danser
- Chant sur le berceau
- Charles Vacquerie
- Chose vue un jour de printemps
- Choses du soir
- Clair de lune
- Claire
- Claire P.
- Commencement d'une illusion
- Conclusion
- Conseil
- Crépuscule
- Cri de guerre du mufti
- Croire, mais pas en nous

- D'après Albert Dürer
- Danger d'aller dans les bois
- Dans ce jardin antique
- Dans l'alcôve sombre
- Dans l'église de ***
- Dans l'ombre
- Dans la forêt
- Dans le jardin
- Dante écrit deux vers
- Date lilia
- Demain, dès l'aube
- Depuis quatre mille ans
- Depuis six mille ans la guerre
- Deux voix dans le ciel
- Dicté après juillet 1830
- Dicté en présence du glacier du Rhône
- Dieu fait les questions
- Dolor
- Dolorosae
- Du haut de la muraille de Paris

- Éclaircie
- Écoutez. Je suis Jean.
- Écrit après la visite d'un bagne
- Écrit au bas d'un crucifix
- Écrit en 1827
- Écrit en 1846 et en 1855
- Écrit sur la plinthe d'un bas-relief antique
- Écrit sur la première page d'un Pétrarque
- Écrit sur la vitre d'une fenêtre
- Écrit sur le tombeau
- Écrit sur un exemplaire de la "Divina Commedia"
- Églogue
- Elle avait pris ce pli
- Elle est gaie et pensive
- Elle était déchaussée
- Elle était pâle
- En écoutant chanter la princesse
- En écoutant les oiseaux
- En frappant à une porte
- En hiver la terre pleure
- En mai
- En marchant la nuit dans un bois
- En marchant le matin
- En sortant du collège
- Enthousiasme
- Envoi des feuilles d'automne
- Épitaphe
- Épitaphe de Jean Valjean
- Espoir en Dieu
- Est-il jour ?
- Et Jeanne à Mariette a dit
- Être aimé
- Exil
- Explication
- Extase

- J'ai cueilli cette fleur pour toi
- J'aime l'araignée
- J'aime un petit enfant
- Janvier est revenu
- Je la revois, après vingt ans
- Je lisais
- Je n'ai pas de palais épiscopal en ville
- Je ne me mets pas en peine
- Je ne veux condamner personne
- Je ne vois pas pourquoi
- Je payai le pêcheur
- Je prendrai par la main
- Je pressais ton bras qui tremble
- Je racontais un conte
- Je respire où tu palpites
- Je sais bien qu'il est d'usage
- Je suis enragé. J'aime
- Je suis fait d'ombre et de marbre
- Je suis naïf, toi cruelle
- Je t'aime, avec ton oeil candide
- Je travaille
- Jeanne chante ; elle se penche
- Jeanne dort
- Jeanne endormie
- Jeanne était au pain sec
- Jeanne fait son entrée
- Jeanne songeait
- Jeune fille
- Jeune fille, l'amour
- Joies du soir
- Jolies femmes
- Jour de fête
- Jour de fête aux environs de Paris

- L'aurore s'allume
- L'autre
- L'échafaud
- L'enfance
- L'enfant
- L'enfant, voyant l'aïeule
- L'expiation
- L'hirondelle au printemps
- L'ombre
- L'oubli
- L'univers, c'est un livre
- La Chouette
- La Figliola
- La Terre - Hymne
- La blanche Aminte
- La captive
- La chanson de Maglia
- La cicatrice
- La clarté du dehors
- La coccinelle
- La conscience
- La douleur du pacha
- La fête chez Thérèse
- La fiancée du timbalier
- La hache
- La méridienne du lion
- La nature
- La nature est pleine d'amour
- La nichée sous le portail
- La pauvre fleur
- La pente de la rêverie
- La plume de Satan
- La prisonnière passe
- La rose de l'infante
- La sieste
- La sortie
- La source
- La source tombait du rocher
- La statue
- La sultane favorite
- La tombe dit à la rose
- La vie aux champs
- La ville prise
- La vision de Dante
- Laetitia
- Laissez
- Lazzara
- Le Maître d'études
- Le Poëte
- Le Pont
- Le Progrès calme et fort
- Le Revenant
- Le cantique de Bethphagé
- Le champ du potier
- Le couchant flamboyait
- Le crapaud
- Le crucifix
- Le deuil
- Le doigt de la femme
- Le firmament
- Le grand homme vaincu peut perdre en un instant
- Le hibou
- Le manteau impérial
- Le matin
- Le mendiant
- Le poème éploré se lamente
- Le poète bat aux champs
- Le poète dans les révolutions
- Le poète s'en va dans les champs
- Le pot cassé
- Le ravin
- Le rouet d'Omphale
- Le sacre de la femme
- Le sacre de la femme - Ève
- Le satyre
- Le soleil était là
- Le soleil s'est couché
- Le trouble-fête
- Le vieillard
- Les Djinns
- Les Mages
- Les Malheureux
- Les autres
- Les autres en tout sens laissent aller leur vie
- Les enfants lisent
- Les enfants pauvres
- Les femmes sont sur la terre
- Les feuilles d'automne
- Les forts
- Les fusillés
- Les innocents
- Les martyres
- Les oiseaux
- Les pauvres gens
- Les paysans au bord de la mer
- Les siècles sont au peuple
- Les tronçons du serpent
- Lettre
- Lettre à une femme
- Liberté !
- Lise
- Lorsque l'enfant paraît
- Lorsque ma main frémit
- Lueur au couchant
- Lux

- Ô Charles, je te sens près de moi
- Ô Dieux ! si vous avez la France sous vos ailes
- Ô Rus
- Ô gouffre !
- Ô mes lettres d'amour
- Ô soldats de l'an deux !
- Ô souvenirs !
- Ô strophe du poëte
- Ô temps
- Oceano nox
- Oh ! dis !
- Oh ! je fus comme fou
- Oh ! je fus comme fou dans le premier moment
- Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe
- Oh ! par nos vils plaisirs
- Oh ! pour remplir de moi
- Oh ! quand je dors
- Oh ! qui que vous soyez
- On vit, on parle ...
- Où donc est la clarté ?
- Où donc est le bonheur ?
- Oui, je suis le rêveur

- Paris bloqué
- Paris incendié
- Paroles dans l'ombre
- Paroles sur la dune
- Passé
- Pasteurs et troupeaux
- Pendant que le marin
- Pepita
- Petit Paul
- Pleurs dans la nuit
- Ponto
- Pour l'erreur, éclairer, c'est apostasier
- Prélude
- Premier janvier
- Premier mai
- Prenez garde aux choses que vous dites
- Près d'Avranches
- Printemps
- Prologue
- Promenades dans les rochers (I)
- Promenades dans les rochers (II)
- Promenades dans les rochers (III)
- Promenades dans les rochers (IV)
- Puisqu'ici-bas toute âme
- Puisque j'ai mis ma lèvre
- Puisque le juste est dans l'abîme
- Puisque mai tout en fleurs
- Puisque nos heures sont remplies
- Pure innocence

- Saison des semailles
- Sara la baigneuse
- Satan dans la nuit - I
- Satan dans la nuit - II
- Satan pardonné
- Saturne
- Seule au pied de la tour
- Soir
- Soleils couchants
- Sonnez
- Sous les arbres
- Souvenir de la nuit du 4
- Spectacle rassurant
- Spes
- Stella
- Sur la falaise
- Sur le bal de l'Hôtel de Ville
- Sur une barricade
- Suzette et Suzon

- Toi ! sois bénie à jamais !
- Tous les hommes sont l'Homme
- Toute la vie d'un coeur - 1817
- Toute la vie d'un coeur - 1819
- Toute la vie d'un coeur - 1820
- Toute la vie d'un coeur - 1822
- Toute la vie d'un coeur - 1826
- Toute la vie d'un coeur - 1833
- Toute la vie d'un coeur - 1835
- Tristesse d'Olympio
- Trois ans après
- Tu me vois bon, charmant et doux
- Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux
- Tu rentreras comme Voltaire

- Ultima verba
- Un grand sabre
- Un groupe tout à l'heure
- Un hymne harmonieux
- Un jour au mont Atlas
- Un jour je vis le sang couler
- Un jour, le morne esprit
- Un soir que je regardais le ciel
- Un spectre m’attendait
- Une bombe aux Feuillantines
- Une femme m'a dit ceci
- Une nuit à Bruxelles
- Une nuit qu'on entendait la mer
- Une terre au flanc maigre
- Unité