Le cantique de Bethphagé
CHOEUR DE FEMMES
L'ombre des bois d'Aser est toute parfumée.
Quel est celui qui vient par le frais chemin vert ?
Est-ce le bien-aimé qu'attend la bien-aimée ?
Il est jeune, il est doux. Il monte du désert
Comme de l'encensoir s'élève une fumée.
Est-ce le bien-aimé qu'attend la bien-aimée ?
UNE JEUNE FILLE
J'aime. Ô vents, chassez l'hiver.
Les plaines sont embaumées.
L'oiseau semble, aux bois d'Aser,
Une âme dans les ramées.
L'amante court vers l'amant ;
Il me chante et je le chante.
Oh ! comme on dort mollement
Sous une branche penchante !
Je m'éveille en le chantant ;
En me chantant il s'éveille ;
L'aurore croit qu'elle entend
Deux bourdonnements d'abeille.
L'un vers l'autre nous allons.
Il dit : " Ô belle des belles,
La rose est sous tes talons,
L'astre frémit dans tes ailes ! "
Je dis : " La terre a cent rois ;
Les jeunes gens sont sans nombre ;
Mais c'est lui que j'aime, ô bois !
Il est flamme, et je suis ombre. "
Il reprend : " Viens avec moi
Nous perdre au fond des vallées
Dans l'éblouissant effroi
Des sombres nuits étoilées. "
Et j'ajoute : " Je mourrais
Pour un baiser de sa bouche ;
Vous le savez, ô forêts,
Ô grand murmure farouche ! "
L'eau coule, le ciel est clair.
Nos chansons, au vent semées,
Se croisent comme dans l'air
Les flèches de deux armées.
CHOEUR DE FEMMES
L'oiseau semble, aux bois d'Aser,
Une âme dans les ramées.
UN JEUNE HOMME
Elle dormait, sa tête appuyée à son bras ;
Ne la réveillez pas avant qu'elle le veuille ;
Par les fleurs, par le daim qui, tremble sous la feuille,
Par les astres du ciel, ne la réveillez pas !
On ne la croit point femme ; on lui dit : " Quoi ! tu manges,
Tu bois ! c'est à coup sûr quelque sainte liqueur ! "
Tous les parfums ont l'air de sortir de son coeur ;
Elle tient ses pieds joints comme les pieds des anges.
On dirait qu'elle a fait un vase de son corps
Pour ces baumes d'en haut qu'aucun miasme n'altère ;
Elle s'occupe aussi des choses de la terre,
Car la feuille du lys est courbée en dehors.
Le bois des rossignols comme le bois des merles
L'admirent, et ses pas sont pour eux des faveurs ;
Sa beauté, qui fascine et luit, rendrait rêveurs
Les rois de l'Inde ayant des coffres pleins de perles.
Quand elle passe, avec des danses et des chants,
Le vieillard qui grondait, sourit ; les plus maussades
L'admettent dans leur pré fermé de palissades ;
La forme de son ombre est agréable aux champs.
Je pleure par moments, tant elle est douce et frêle !
L'autre jour, un oiseau, pas plus grand que le doigt,
S'est posé, frissonnant, sur le bord de mon toit ;
J'ai dit : " Oiseau, soyez béni ! priez pour elle. "
Si je l'épouse, amis ! je ne veux plus partir.
Je ne m'en irai pas d'auprès de toi que j'aime,
Je ne m'en irai pas d'auprès de toi, quand même
Salomon m'enverrait vers Hiram, roi de Tyr !
Son coeur, tout en dormant, m'adorait ; douce gloire !
Un ange qui venait des cieux, passant par là,
Vit son amour, en prit sa part, et s'envola ;
Car où la vierge boit la colombe peut boire.
Elle dormait ainsi qu'Annah rêvant d'Esdras.
Ô ma beauté, je fus, le jour où vous m'aimâtes,
Ivre comme la biche au mont des aromates.
Son sein pur soulevait la blancheur de ses draps.
CHOEUR DE FEMMES
Ne la réveillez pas avant qu'elle le veuille ;
Par les fleurs, par le daim qui tremble sous la feuille,
Par les astres du ciel, ne la réveillez pas !
LA JEUNE FILLE
Par l'ouverture de ma porte
Mon bien-aimé passa sa main,
Et je me réveillai, de sorte
Que nous nous marions demain.
Mon bien-aimé passa sa main
Par l'ouverture de ma porte.
De la montagne de l'encens
À la colline de la myrrhe,
C'est lui que souhaitent mes sens,
Et c'est lui que mon âme admire
De la colline de la myrrhe
À la montagne de l'encens.
Je ne sais comment le lui dire,
J'ai dépouillé mes vêtements ;
Dites-le-lui, cieux ! Il soupire,
Et moi je brûle, ô firmaments !
J'ai dépouillé mes vêtements ;
Je ne sais comment le lui dire.
CHOEUR DE FEMMES
Cieux ! c'est lui que son âme admire,
C'est lui que souhaitent ses sens
De la colline de la myrrhe
À la montagne de l'encens.
LE JEUNE HOMME
Elle m'enflamme et je l'embrase,
Et je vais l'appelant, le coeur gonflé d'extase.
Ô nuages, elle est ce que j'aime le mieux.
Comme elle est belle avec son rire d'épousée,
L'oeil plein d'un ciel mystérieux,
Et les pieds nus dans la rosée !
Je la parfumerai de nard.
Ô rêve ! elle mettra, dans notre couche étroite,
À mon front sa main gauche, à mon coeur sa main droite.
La nuit mes yeux joyeux font peur au loup hagard.
Je suis comme celui qui trouve une émeraude.
Ma fierté fond sous son regard
Comme la neige sous l'eau chaude.
Son cou se passe de colliers ;
L'amour à l'innocence en ses discours se mêle,
Comme le ramier vole auprès de sa femelle ;
Les séraphins lui font des signes familiers ;
Cette vierge, ô David, ô roi rempli de gloire,
Ressemble à votre tour d'ivoire
Où pendent mille boucliers.
Femmes, croyez-vous qu'elle sorte ?
Elle reste au logis et tourne son fuseau.
Et je l'appelle ... Mais je suis aimé, qu'importe !
Je bondis comme un faon des monts Nabuzesso,
Comme si je planais dans l'air qui me réclame,
Et comme si j'avais une âme
Faite avec des plumes d'oiseau.
Venez voir quelqu'un de superbe !
Venez voir l'amant, fier comme un palmier dans l'herbe,
Beau comme l'aloës en fleur au mois d'élul !
Venez voir l'amoureux qui vaincrait les colosses !
Venez voir le grand roi Saül
Avec sa couronne de noces !
CHOEUR DE FEMMES
Venez voir le grand roi Saül
Avec sa couronne de noces.
LA JEUNE FILLE
L'amour porte bonheur. Chantez. L'air était doux,
Je le vis, l'herbe en fleur nous venait aux genoux,
Je riais, et nous nous aimâmes ;
Laissez faire leur nid aux cigognes, laissez
L'amour, qui vient du fond des azurs insensés,
Entrer dans la chambre des âmes !
Qu'est-ce que des amants ? Ce sont des nouveau-nés.
Mon bien-aimé, venez des monts, des bois ! venez !
Profitez des portes mal closes.
Je voudrais bien savoir comment je m'y prendrais
Pour ne pas adorer son rire jeune et frais.
Venez, mon lit est plein de roses !
Ma maison est cachée et semble faite exprès ;
Le plafond est en cèdre et l'alcôve en cyprès ;
Oh ! le jour où nous nous parlâmes,
Il était blanc, les nids chantaient, il me semblait
Fils des cygnes qu'on croit lavés avec du lait,
Et je vis dans le ciel des flammes.
Dans l'obscurité, grand, dans la clarté, divin,
Vous régnez ; votre front brille en ce monde vain
Comme un bleuet parmi les seigles ;
Absent, présent, de loin, de près, vous me tenez ;
Venez de l'ombre où sont les lions, et venez
De la lumière où sont les aigles !
J'ai cherché dans ma chambre et ne l'ai pas trouvé !
Et j'ai toute la nuit couru sur le pavé,
Et la lune était froide et blême,
Et la ville était noire, et le vent était dur,
Et j'ai dit au soldat sinistre au haut du mur :
Avez-vous vu celui que j'aime ?
Quand tu rejetteras la perle en ton reflux,
Ô mer ; quand le printemps dira : Je ne veux plus
Ni de l'ambre, ni du cinname !
Quand on verra le mois nisan congédier
La rose, le jasmin, l'iris et l'amandier,
Je le renverrai de mon âme.
S'il savait à quel point je l'aime, il pâlirait.
Viens ! le lys s'ouvre ainsi qu'un précieux coffret,
Les agneaux sont dans la prairie.
Le vent passe et me dit : Ton souffle est embaumé !
Mon bien-aimé, mon bien-aimé, mon bien-aimé,
Toute la montagne est fleurie !
Oh ! quand donc viendra-t-il, mon amour, mon orgueil ?
C'est lui qui me fait gaie ou sombre ; il est mon deuil,
Il est ma joie ; et je l'adore.
Il est beau. Tour à tour sur sa tête on peut voir
L'étoile du matin et l'étoile du soir,
Car il est la nuit et l'aurore !
Pourquoi fais-tu languir celle qui t'aime tant ?
Viens ! pourquoi perdre une heure ? Hélas ! mon cœur attend ;
Je suis triste comme les tombes ;
Est-ce qu'on met du temps, dis, entre les éclairs
De deux nuages noirs qui roulent dans les airs,
Et les baisers de deux colombes ?
CHOEUR DE FEMMES
Viens ! pourquoi perdre une heure ? On t'appelle, on t'attend.
Pourquoi faire languir celle qui t'aime tant ?
La fin de Satan
Du même auteur
Les Poèmes de Victor Hugo de A à Z

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- À Alphonse Rabbe
- À André Chénier
- À Aug. V.
- À Canaris
- À Canaris (2)
- À Granville, en 1836
- À Jeanne
- À Jules J.
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- Au peuple
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- C'est à coups de canon
- C'est la nuit
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- Ce que c’est que la mort
- Ce que dit la bouche d'ombre (I)
- Ce que dit la bouche d'ombre (II)
- Ce qui n'a pas encore de nom
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- Ce siècle avait deux ans
- Ce siècle est grand et fort
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- Certes, elle n'était pas femme
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- Chanson, L'Âme en fleur
- Chanson, Proscrit regarde les roses
- Chanson d'autrefois
- Chanson de Gavroche
- Chanson de grand-père
- Chanson de pirates
- Chanson des oiseaux
- Chanson du bol de punch
- Chanson pour faire danser
- Chant sur le berceau
- Charles Vacquerie
- Chose vue un jour de printemps
- Choses du soir
- Clair de lune
- Claire
- Claire P.
- Commencement d'une illusion
- Conclusion
- Conseil
- Crépuscule
- Cri de guerre du mufti
- Croire, mais pas en nous

- D'après Albert Dürer
- Danger d'aller dans les bois
- Dans ce jardin antique
- Dans l'alcôve sombre
- Dans l'église de ***
- Dans l'ombre
- Dans la forêt
- Dans le jardin
- Dante écrit deux vers
- Date lilia
- Demain, dès l'aube
- Depuis quatre mille ans
- Depuis six mille ans la guerre
- Deux voix dans le ciel
- Dicté après juillet 1830
- Dicté en présence du glacier du Rhône
- Dieu fait les questions
- Dolor
- Dolorosae
- Du haut de la muraille de Paris

- Éclaircie
- Écoutez. Je suis Jean.
- Écrit après la visite d'un bagne
- Écrit au bas d'un crucifix
- Écrit en 1827
- Écrit en 1846 et en 1855
- Écrit sur la plinthe d'un bas-relief antique
- Écrit sur la première page d'un Pétrarque
- Écrit sur la vitre d'une fenêtre
- Écrit sur le tombeau
- Écrit sur un exemplaire de la "Divina Commedia"
- Églogue
- Elle avait pris ce pli
- Elle est gaie et pensive
- Elle était déchaussée
- Elle était pâle
- En écoutant chanter la princesse
- En écoutant les oiseaux
- En frappant à une porte
- En hiver la terre pleure
- En mai
- En marchant la nuit dans un bois
- En marchant le matin
- En sortant du collège
- Enthousiasme
- Envoi des feuilles d'automne
- Épitaphe
- Épitaphe de Jean Valjean
- Espoir en Dieu
- Est-il jour ?
- Et Jeanne à Mariette a dit
- Être aimé
- Exil
- Explication
- Extase

- J'ai cueilli cette fleur pour toi
- J'aime l'araignée
- J'aime un petit enfant
- Janvier est revenu
- Je la revois, après vingt ans
- Je lisais
- Je n'ai pas de palais épiscopal en ville
- Je ne me mets pas en peine
- Je ne veux condamner personne
- Je ne vois pas pourquoi
- Je payai le pêcheur
- Je prendrai par la main
- Je pressais ton bras qui tremble
- Je racontais un conte
- Je respire où tu palpites
- Je sais bien qu'il est d'usage
- Je suis enragé. J'aime
- Je suis fait d'ombre et de marbre
- Je suis naïf, toi cruelle
- Je t'aime, avec ton oeil candide
- Je travaille
- Jeanne chante ; elle se penche
- Jeanne dort
- Jeanne endormie
- Jeanne était au pain sec
- Jeanne fait son entrée
- Jeanne songeait
- Jeune fille
- Jeune fille, l'amour
- Joies du soir
- Jolies femmes
- Jour de fête
- Jour de fête aux environs de Paris

- L'aurore s'allume
- L'autre
- L'échafaud
- L'enfance
- L'enfant
- L'enfant, voyant l'aïeule
- L'expiation
- L'hirondelle au printemps
- L'ombre
- L'oubli
- L'univers, c'est un livre
- La Chouette
- La Figliola
- La Terre - Hymne
- La blanche Aminte
- La captive
- La chanson de Maglia
- La cicatrice
- La clarté du dehors
- La coccinelle
- La conscience
- La douleur du pacha
- La fête chez Thérèse
- La fiancée du timbalier
- La hache
- La méridienne du lion
- La nature
- La nature est pleine d'amour
- La nichée sous le portail
- La pauvre fleur
- La pente de la rêverie
- La plume de Satan
- La prisonnière passe
- La rose de l'infante
- La sieste
- La sortie
- La source
- La source tombait du rocher
- La statue
- La sultane favorite
- La tombe dit à la rose
- La vie aux champs
- La ville prise
- La vision de Dante
- Laetitia
- Laissez
- Lazzara
- Le Maître d'études
- Le Poëte
- Le Pont
- Le Progrès calme et fort
- Le Revenant
- Le cantique de Bethphagé
- Le champ du potier
- Le couchant flamboyait
- Le crapaud
- Le crucifix
- Le deuil
- Le doigt de la femme
- Le firmament
- Le grand homme vaincu peut perdre en un instant
- Le hibou
- Le manteau impérial
- Le matin
- Le mendiant
- Le poème éploré se lamente
- Le poète bat aux champs
- Le poète dans les révolutions
- Le poète s'en va dans les champs
- Le pot cassé
- Le ravin
- Le rouet d'Omphale
- Le sacre de la femme
- Le sacre de la femme - Ève
- Le satyre
- Le soleil était là
- Le soleil s'est couché
- Le trouble-fête
- Le vieillard
- Les Djinns
- Les Mages
- Les Malheureux
- Les autres
- Les autres en tout sens laissent aller leur vie
- Les enfants lisent
- Les enfants pauvres
- Les femmes sont sur la terre
- Les feuilles d'automne
- Les forts
- Les fusillés
- Les innocents
- Les martyres
- Les oiseaux
- Les pauvres gens
- Les paysans au bord de la mer
- Les siècles sont au peuple
- Les tronçons du serpent
- Lettre
- Lettre à une femme
- Liberté !
- Lise
- Lorsque l'enfant paraît
- Lorsque ma main frémit
- Lueur au couchant
- Lux

- Ô Charles, je te sens près de moi
- Ô Dieux ! si vous avez la France sous vos ailes
- Ô Rus
- Ô gouffre !
- Ô mes lettres d'amour
- Ô soldats de l'an deux !
- Ô souvenirs !
- Ô strophe du poëte
- Ô temps
- Oceano nox
- Oh ! dis !
- Oh ! je fus comme fou
- Oh ! je fus comme fou dans le premier moment
- Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe
- Oh ! par nos vils plaisirs
- Oh ! pour remplir de moi
- Oh ! quand je dors
- Oh ! qui que vous soyez
- On vit, on parle ...
- Où donc est la clarté ?
- Où donc est le bonheur ?
- Oui, je suis le rêveur

- Paris bloqué
- Paris incendié
- Paroles dans l'ombre
- Paroles sur la dune
- Passé
- Pasteurs et troupeaux
- Pendant que le marin
- Pepita
- Petit Paul
- Pleurs dans la nuit
- Ponto
- Pour l'erreur, éclairer, c'est apostasier
- Prélude
- Premier janvier
- Premier mai
- Prenez garde aux choses que vous dites
- Près d'Avranches
- Printemps
- Prologue
- Promenades dans les rochers (I)
- Promenades dans les rochers (II)
- Promenades dans les rochers (III)
- Promenades dans les rochers (IV)
- Puisqu'ici-bas toute âme
- Puisque j'ai mis ma lèvre
- Puisque le juste est dans l'abîme
- Puisque mai tout en fleurs
- Puisque nos heures sont remplies
- Pure innocence

- Saison des semailles
- Sara la baigneuse
- Satan dans la nuit - I
- Satan dans la nuit - II
- Satan pardonné
- Saturne
- Seule au pied de la tour
- Soir
- Soleils couchants
- Sonnez
- Sous les arbres
- Souvenir de la nuit du 4
- Spectacle rassurant
- Spes
- Stella
- Sur la falaise
- Sur le bal de l'Hôtel de Ville
- Sur une barricade
- Suzette et Suzon

- Toi ! sois bénie à jamais !
- Tous les hommes sont l'Homme
- Toute la vie d'un coeur - 1817
- Toute la vie d'un coeur - 1819
- Toute la vie d'un coeur - 1820
- Toute la vie d'un coeur - 1822
- Toute la vie d'un coeur - 1826
- Toute la vie d'un coeur - 1833
- Toute la vie d'un coeur - 1835
- Tristesse d'Olympio
- Trois ans après
- Tu me vois bon, charmant et doux
- Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux
- Tu rentreras comme Voltaire

- Ultima verba
- Un grand sabre
- Un groupe tout à l'heure
- Un hymne harmonieux
- Un jour au mont Atlas
- Un jour je vis le sang couler
- Un jour, le morne esprit
- Un soir que je regardais le ciel
- Un spectre m’attendait
- Une bombe aux Feuillantines
- Une femme m'a dit ceci
- Une nuit à Bruxelles
- Une nuit qu'on entendait la mer
- Une terre au flanc maigre
- Unité