À Louis B
Ami, le voyageur que vous avez connu,
Et dont tant de douleurs ont mis le coeur à nu,
Monta, comme le soir s'épanchait sur la terre,
Triste et seul, dans la tour lugubre et solitaire ;
Tour sainte où la pensée est mêlée au granit,
Où l'homme met son âme, où l'oiseau fait son nid !
Il gravit la spirale aux marches presque usées,
Dont le mur s'entr'ouvrait aux bises aiguisées,
Sans regarder les toits amoindris sous ses pieds ;
Puis entra sous la voûte aux arceaux étayés,
Où la cloche, attendant la prière prochaine,
Dormait, oiseau d'airain, dans sa cage de chêne !
Vaste et puissante cloche au battant monstrueux !
Un câble aux durs replis chargeait son cou noueux.
L'oeil qui s'aventurait sous sa coupole sombre
Y voyait s'épaissir de larges cercles d'ombre.
Les reflets sur ses bords se fondaient mollement.
Au fond tout était noir. De moment en moment
Sous cette voûte obscure où l'air vibrait encore
On sentait remuer comme un lambeau sonore.
On entendait des bruits glisser sur les parois,
Comme si, se parlant d'une confuse voix,
Dans cette ombre, où dormaient leurs légions ailées,
Les notes chuchotaient à demi réveillées.
Bruits douteux pour l'oreille et de l'âme écoutés !
Car même en sommeillant, sans souffle et sans clartés,
Toujours le volcan fume et la cloche soupire ;
Toujours de cet airain la prière transpire,
Et l'on n'endort pas plus la cloche aux sons pieux
Que l'eau sur l'océan ou le vent dans les cieux !
La cloche, écho du ciel placé près de la terre !
Voix grondante qui parle à côté du tonnerre,
Faite pour la cité comme lui pour la mer !
Vase plein de rumeur qui se vidé dans l'air !
Sur cette cloche, auguste et sévère surface,
Hélas ! chaque passant avait laissé sa trace.
Partout des mots impurs creusés dans le métal
Rompaient l'inscription du baptême natal.
On distinguait encore, au sommet ciselée,
Une couronne à coups de couteau mutilée.
Chacun, sur cet airain par Dieu même animé,
Avait fait son sillon où rien n'avait germé !
Ils avaient semé là, ceux-ci leur vie immonde,
Ceux-là leurs voeux perdus comme une onde dans l'onde,
D'autres l'amour des sens dans la fange accroupi,
Et tous l'impiété, ce chaume sans épi.
Tout était profané dans la cloche bénie.
La rouille s'y mêlait, autre amère ironie !
Sur le nom du Seigneur l'un avait mis son nom !
Où le prêtre dit oui, l'autre avait écrit non !
Lâche insulte! affront vil ! vain outrage d'une heure
Que fait tout ce qui passe à tout ce qui demeure !
Alors, tandis que l'air se jouait dans les cieux,
Et que sur les chemins gémissaient les essieux,
Que les champs exhalaient leurs senteurs embaumées,
Les hommes leurs rumeurs et les toits leurs fumées,
Il sentit, à l'aspect du bronze monument
Comme un arbre inquiet qui sent confusément
Des ailes se poser sur ses feuilles froissées,
S'abattre sur son front un essaim de pensées.
I
Seule en ta sombre tour aux faîtes dentelés,
D'où ton souffle descend sur les toits ébranlés,
Ô cloche suspendue au milieu des nuées,
Par ton vaste roulis si souvent remuées,
Tu dors en ce moment dans l'ombre, et rien ne luit
Sous ta voûte profonde où sommeille le bruit !
Oh ! tandis qu'un esprit qui jusqu'à toi s'élance,
Silencieux aussi, contemple ton silence,
Sens-tu, par cet instinct vague et plein de douceur
Qui révèle toujours une soeur à la soeur,
Qu'à cette heure où s'endort la soirée expirante,
Une âme est près de toi, non moins que toi vibrante,
Qui bien souvent aussi jette un bruit solennel,
Et se plaint dans l'amour comme toi dans le ciel !
II
Oh dans mes premiers temps de jeunesse et d'aurore,
Lorsque ma conscience était joyeuse encore,
Sur son vierge métal mon âme avait aussi
Son auguste origine écrite comme ici,
Et sans doute à côté quelque inscription sainte,
Et, n'est-ce pas, ma mère ? une couronne empreinte !
Mais des passants aussi, d'impérieux passants
Qui vont toujours au coeur par le chemin des sens,
Qui, lorsque le hasard jusqu'à nous les apporte,
Montent notre escalier et poussent notre porte,
Qui viennent bien souvent trouver l'homme au saint lieu,
Et qui le font tinter pour d'autres que pour Dieu ;
Les passions, hélas ! tourbe un jour accourue,
Pour visiter mon âme ont monté de la rue,
Et de quelque couteau se faisant un burin,
Sans respect pour le verbe " écrit sur son airain,
Toutes, mêlant ensemble injure, erreur, blasphème,
L'ont rayée en tous sens comme ton bronze même,
Où le nom du Seigneur, ce nom grand et sacré,
N'est pas plus illisible et plus défiguré !
III
Mais qu'importe à la cloche et qu'importe à mon âme !
Qu'à son heure, à son jour, l'esprit saint les réclame,
Les touche l'une et l'autre et leur dise : chantez!
Soudain, par toute voie et de tous les côtés,
De leur sein ébranlé, rempli d'ombres obscures,
À travers leur surface, à travers leurs souillures,
Et la cendre et la rouille, amas injurieux,
Quelque chose de grand s'épandra dans les cieux !
Ce sera l'hosanna de toute créature !
Ta pensée, ô Seigneur ! ta parole, ô nature !
Oui, ce qui sortira, par sanglots, par éclairs,
Comme l'eau du glacier, comme le vent des mers,
Comme le jour à flots des urnes de l'aurore,
Ce qu'on verra jaillir, et puis jaillir encore,
Du clocher toujours droit, du front toujours debout,
Ce sera l'harmonie immense qui dit tout !
Tout ! les soupirs du coeur, les élans de la foule ;
Le cri de ce qui monte et de ce qui s'écroule ;
Le discours de chaque homme à chaque passion
L'adieu qu'en s'en allant chante l'illusion ;
L'espoir éteint ; la barque échouée à la grève ;
La femme qui regrette et la vierge qui rêve ;
La vertu qui se fait de ce que le malheur
A de plus douloureux, hélas ! et de meilleur ;
L'autel enveloppé d'encens et de fidèles ;
Les mères retenant les enfants auprès d'elles
La nuit qui chaque soir fait taire l'univers
Et ne laisse ici-bas la parole qu'aux mers ;
Les couchants flamboyants ; les aubes étoilées ;
Les heures de soleil et de lune mêlées ;
Et les monts et les flots proclamant à la fois
Ce grand nom qu'on retrouve au fond de toute voix ;
Et l'hymne inexpliqué qui, parmi des bruits d'ailes,
Va de l'aire de l'aigle au nid des hirondelles,
Et ce cercle dont l'homme a sitôt fait le tour,
L'innocence, la foi, la prière et l'amour !
Et l'éternel reflet de lumière et de flamme
Que l'âme verse au monde et que Dieu verse à l'âme !
IV
Oh c'est alors qu'émus et troublés par ces chants,
Le peuple dans la ville et l'homme dans les champs,
Et le sage attentif aux voix intérieures,
À qui l'éternité fait oublier les heures,
S'inclinent en silence ; et que l'enfant joyeux
Court auprès de sa mère et lui montre les cieux ;
C'est alors que chacun sent un baume qui coule
Sur tous ses maux cachés ; c'est alors que la foule
Et le coeur isolé qui souffre obscurément
Boivent au même vase un même enivrement ;
Et que la vierge, assise au rebord des fontaines,
Suspend sa rêverie à ses 79 rumeurs lointaines ;
C'est alors que les bons, les faibles, les méchants,
Tous à la fois, la veuve en larmes, les marchands
Dont l'échoppe a poussé sous le sacré portique
Comme un champignon vil au pied d'un chêne antique,
Et le croyant soumis, prosterné sous la tour,
Écoutent, effrayés et ravis tour à tour,
Comme on rêve au bruit sourd d'une mer écumante,
La grande âme d'airain qui là-haut se lamente !
V
Hymne de la nature et de l'humanité !
Hymne par tout écho sans cesse répété !
Grave, inouï, joyeux, désespéré, sublime !
Hymne qui des hauts lieux ruisselle dans J'abîme,
Et qui, des profondeurs du gouffre harmonieux,
Comme une onde en brouillard, remonte dans les cieux !
Cantique qu'on entend sur les monts, dans les plaines,
Passer, chanter, pleurer par toutes les haleines,
Écumer dans le fleuve et frémir dans les bois,
À l'heure où nous voyons s'allumer à la fois,
Au bord du ravin sombre, au fond du ciel bleuâtre,
L'étoile du berger avec le feu du pâtre !
Hymne qui le matin s'évapore des eaux,
Et qui le soir s'endort dans le nid des oiseaux !
Verbe que dit la cloche aux cloches ébranlées,
Et que l'âme redit aux âmes consolées !
Psaume immense et sans fin que ne traduiraient pas
Tous les mots fourmillants des langues d'ici-bas,
Et qu'exprime en entier dans un seul mot suprême
Celui qui dit : je prie, et celui qui dit : j'aime !
Et ce psaume éclatant, cet hymne aux chants vainqueurs
Qui tinte dans les airs moins haut que dans les coeurs,
Pour sortir plus à flots de leurs gouffres sonores,
De l'âme et de la cloche ouvrira tous les pores.
Toutes deux le diront d'une ineffable voix,
Pure comme le bruit des sources dans les bois,
Chaste comme un soupir de l'amour qui s'ignore,
Vierge comme le chant que chante chaque aurore.
Alors tout parlera dans les deux instruments
D'amour et d'harmonie et d'extase écumants.
Alors, non seulement ce qui sur leur surface
Reste du Verbe saint que chaque jour efface,
Mais tout ce que grava dans leur bronze souillé
Le passant imbécile avec son clou rouillé,
L'ironie et l'affront, les mots qui perdent l'âme,
La couronne tronquée et devenue infâme,
Tout puisant vie et source en leurs vibrations,
Tout se transfigurant dans leurs commotions,
Mêlera, sans troubler l'ensemble séraphique,
Un chant plaintif et tendre à leur voix magnifique !
Oui, le blasphème inscrit sur le divin métal
Dans ce concert sacré perdra son cri fatal ;
Chaque mot qui renie et chaque mot qui doute
Dans ce torrent d'amour exprimera sa goutte ;
Et, pour faire éclater l'hymne pur et serein,
Rien ne sera souillure et tout sera l'airain !
VI
Oh ! c'est un beau triomphe à votre loi sublime,
Seigneur, pour vos regards dont le feu nous ranime
C'est un spectacle auguste, ineffable et bien doux
À l'homme comme à l'ange, à l'ange comme à vous,
Qu'une chose en passant par l'impie avilie,
Qui, dès que votre esprit la touche, se délie,
Et sans même songer à son indigne affront,
Chante, l'amour au coeur et le blasphème au front !
Voilà sur quelle pente, en ruisseaux divisée,
S'écoulait flots à flots l'onde de sa pensée,
Grossie à chaque instant par des sanglots du coeur.
La nuit, que la tristesse aime comme une soeur,
Quand il redescendit, avait couvert le monde ;
Il partit ; et la vie incertaine et profonde
Emporta vers des jours plus mauvais ou meilleurs,
Vers des événements amoncelés ailleurs,
Cet homme au flanc blessé, ce front sévère où tremble
Une âme en proie au sort, soumise et tout ensemble
Rebelle au dur battant qui la vient tourmenter,
De verre pour gémir, d'airain pour résister.
Les chants du crépuscule
Du même auteur
Les Poèmes de Victor Hugo de A à Z

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- À André Chénier
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- À Jules J.
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- À M. le d. d'O.
- À Madame D G de G
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- À Paul M.
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- À Villequier
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- Aux morts du 4 décembre
- Aux proscrits

- C'est à coups de canon
- C'est la nuit
- C'était la première soirée
- Cadaver
- Canaris
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- Ce que c’est que la mort
- Ce que dit la bouche d'ombre (I)
- Ce que dit la bouche d'ombre (II)
- Ce qui n'a pas encore de nom
- Ce qui se passait aux Feuillantines
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- Ce siècle est grand et fort
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- Certes, elle n'était pas femme
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- Chanson d'autrefois
- Chanson de Gavroche
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- Chanson des oiseaux
- Chanson du bol de punch
- Chanson pour faire danser
- Chant sur le berceau
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- Chose vue un jour de printemps
- Choses du soir
- Clair de lune
- Claire
- Claire P.
- Commencement d'une illusion
- Conclusion
- Conseil
- Crépuscule
- Cri de guerre du mufti
- Croire, mais pas en nous

- D'après Albert Dürer
- Danger d'aller dans les bois
- Dans ce jardin antique
- Dans l'alcôve sombre
- Dans l'église de ***
- Dans l'ombre
- Dans la forêt
- Dans le jardin
- Dante écrit deux vers
- Date lilia
- Demain, dès l'aube
- Depuis quatre mille ans
- Depuis six mille ans la guerre
- Deux voix dans le ciel
- Dicté après juillet 1830
- Dicté en présence du glacier du Rhône
- Dieu fait les questions
- Dolor
- Dolorosae
- Du haut de la muraille de Paris

- Éclaircie
- Écoutez. Je suis Jean.
- Écrit après la visite d'un bagne
- Écrit au bas d'un crucifix
- Écrit en 1827
- Écrit en 1846 et en 1855
- Écrit sur la plinthe d'un bas-relief antique
- Écrit sur la première page d'un Pétrarque
- Écrit sur la vitre d'une fenêtre
- Écrit sur le tombeau
- Écrit sur un exemplaire de la "Divina Commedia"
- Églogue
- Elle avait pris ce pli
- Elle est gaie et pensive
- Elle était déchaussée
- Elle était pâle
- En écoutant chanter la princesse
- En écoutant les oiseaux
- En frappant à une porte
- En hiver la terre pleure
- En mai
- En marchant la nuit dans un bois
- En marchant le matin
- En sortant du collège
- Enthousiasme
- Envoi des feuilles d'automne
- Épitaphe
- Épitaphe de Jean Valjean
- Espoir en Dieu
- Est-il jour ?
- Et Jeanne à Mariette a dit
- Être aimé
- Exil
- Explication
- Extase

- J'ai cueilli cette fleur pour toi
- J'aime l'araignée
- J'aime un petit enfant
- Janvier est revenu
- Je la revois, après vingt ans
- Je lisais
- Je n'ai pas de palais épiscopal en ville
- Je ne me mets pas en peine
- Je ne veux condamner personne
- Je ne vois pas pourquoi
- Je payai le pêcheur
- Je prendrai par la main
- Je pressais ton bras qui tremble
- Je racontais un conte
- Je respire où tu palpites
- Je sais bien qu'il est d'usage
- Je suis enragé. J'aime
- Je suis fait d'ombre et de marbre
- Je suis naïf, toi cruelle
- Je t'aime, avec ton oeil candide
- Je travaille
- Jeanne chante ; elle se penche
- Jeanne dort
- Jeanne endormie
- Jeanne était au pain sec
- Jeanne fait son entrée
- Jeanne songeait
- Jeune fille
- Jeune fille, l'amour
- Joies du soir
- Jolies femmes
- Jour de fête
- Jour de fête aux environs de Paris

- L'aurore s'allume
- L'autre
- L'échafaud
- L'enfance
- L'enfant
- L'enfant, voyant l'aïeule
- L'expiation
- L'hirondelle au printemps
- L'ombre
- L'oubli
- L'univers, c'est un livre
- La Chouette
- La Figliola
- La Terre - Hymne
- La blanche Aminte
- La captive
- La chanson de Maglia
- La cicatrice
- La clarté du dehors
- La coccinelle
- La conscience
- La douleur du pacha
- La fête chez Thérèse
- La fiancée du timbalier
- La hache
- La méridienne du lion
- La nature
- La nature est pleine d'amour
- La nichée sous le portail
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- La plume de Satan
- La prisonnière passe
- La rose de l'infante
- La sieste
- La sortie
- La source
- La source tombait du rocher
- La statue
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- La tombe dit à la rose
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- Laissez
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- Le Revenant
- Le cantique de Bethphagé
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- Le deuil
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- Le poète dans les révolutions
- Le poète s'en va dans les champs
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- Le sacre de la femme - Ève
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- Où donc est le bonheur ?
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- Petit Paul
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- Pour l'erreur, éclairer, c'est apostasier
- Prélude
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- Premier mai
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- Près d'Avranches
- Printemps
- Prologue
- Promenades dans les rochers (I)
- Promenades dans les rochers (II)
- Promenades dans les rochers (III)
- Promenades dans les rochers (IV)
- Puisqu'ici-bas toute âme
- Puisque j'ai mis ma lèvre
- Puisque le juste est dans l'abîme
- Puisque mai tout en fleurs
- Puisque nos heures sont remplies
- Pure innocence

- Saison des semailles
- Sara la baigneuse
- Satan dans la nuit - I
- Satan dans la nuit - II
- Satan pardonné
- Saturne
- Seule au pied de la tour
- Soir
- Soleils couchants
- Sonnez
- Sous les arbres
- Souvenir de la nuit du 4
- Spectacle rassurant
- Spes
- Stella
- Sur la falaise
- Sur le bal de l'Hôtel de Ville
- Sur une barricade
- Suzette et Suzon

- Toi ! sois bénie à jamais !
- Tous les hommes sont l'Homme
- Toute la vie d'un coeur - 1817
- Toute la vie d'un coeur - 1819
- Toute la vie d'un coeur - 1820
- Toute la vie d'un coeur - 1822
- Toute la vie d'un coeur - 1826
- Toute la vie d'un coeur - 1833
- Toute la vie d'un coeur - 1835
- Tristesse d'Olympio
- Trois ans après
- Tu me vois bon, charmant et doux
- Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux
- Tu rentreras comme Voltaire

- Ultima verba
- Un grand sabre
- Un groupe tout à l'heure
- Un hymne harmonieux
- Un jour au mont Atlas
- Un jour je vis le sang couler
- Un jour, le morne esprit
- Un soir que je regardais le ciel
- Un spectre m’attendait
- Une bombe aux Feuillantines
- Une femme m'a dit ceci
- Une nuit à Bruxelles
- Une nuit qu'on entendait la mer
- Une terre au flanc maigre
- Unité