Éternels Éclairs


Soleils couchants

Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.

La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s’oublie
Aux soleils couchants.

Et d’étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,

Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
À des grands soleils
Couchants sur les grèves.

— Paul Verlaine,
Poèmes saturniens

Du même auteur

Les Poèmes de Paul Verlaine de A à Z

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