Ariettes oubliées VIII
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive ?
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Romances sans paroles
Du même auteur
Les Poèmes de Paul Verlaine de A à Z

- À Clymène
- À la promenade
- À une femme
- Almanach pour l’année passée
- Amoureuse du Diable
- Après trois ans
- Ariettes oubliées I
- Ariettes oubliées II
- Ariettes oubliées III
- Ariettes oubliées IV
- Ariettes oubliées IX
- Ariettes oubliées V
- Ariettes oubliées VI
- Ariettes oubliées VII
- Ariettes oubliées VIII
- Au lecteur
- Autre

- L’Allée
- L’Amour par terre
- L’Angoisse
- L’Art poétique
- L’Heure du berger
- L’Impénitence finale
- La Bonne Chanson I
- La Bonne Chanson II
- La Bonne Chanson III
- La Bonne Chanson IV
- La Bonne Chanson IX
- La Bonne Chanson V
- La Bonne Chanson VI
- La Bonne Chanson VII
- La Bonne Chanson VIII
- La Bonne Chanson X
- La Bonne Chanson XI
- La Bonne Chanson XII
- La Bonne Chanson XIII
- La Bonne Chanson XIV
- La Bonne Chanson XIX
- La Bonne Chanson XV
- La Bonne Chanson XVI
- La Bonne Chanson XVII
- La Bonne Chanson XVIII
- La Bonne Chanson XX
- La Bonne Chanson XXI
- La Chanson de Gaspard Hauser
- La Chanson des ingénues
- La Grâce
- La Mort de Philippe II
- Lassitude
- Le Faune
- Le Rossignol
- Les Coquillages
- Les Indolents
- Les Ingénus
- Les sages d’autrefois
- Lettre