N'es-tu pas notre géométrie
N'es-tu pas notre géométrie,
fenêtre, très simple forme
qui sans effort circonscris
notre vie énorme ?
Celle qu'on aime n'est jamais plus belle
que lorsqu'on la voit apparaître
encadrée de toi ; c'est, ô fenêtre,
que tu la rends presque éternelle.
Tous les hasards sont abolis. L'être
se tient au milieu de l'amour,
avec ce peu d'espace autour
dont on est maître.
Les fenêtres
Du même auteur
Les Poèmes de Rainer Maria Rilke de A à Z

- C'est le paysage longtemps
- C'est pour t'avoir vue
- C'est presque l'invisible qui luit
- C'est qu'il nous faut consentir
- Ce soir mon coeur fait chanter
- Cela ne te donne-t-il pas le vertige
- Cette lumière peut-elle
- Chemins qui ne mènent nulle part
- Combien a-t-on fait aux fleurs
- Combien de ports pourtan
- Comme tel qui parle de sa mère
- Comme un verre de Venise
- Comment encore reconnaître
- Contrée ancienne
- Corne d'abondance