Verger (II)
Vers quel soleil gravitent
tant de désirs pesants ?
De cette ardeur que vous dites,
où est le firmament ?
Pour l'un à l'autre nous plaire,
faut-il tant appuyer ?
Soyons légers et légères
à la terre remuée
par tant de forces contraires.
Regardez bien le verger :
c'est inévitable qu'il pèse ;
pourtant de ce même malaise
il fait le bonheur de l'été.
Vergers
Du même auteur
Les Poèmes de Rainer Maria Rilke de A à Z

- C'est le paysage longtemps
- C'est pour t'avoir vue
- C'est presque l'invisible qui luit
- C'est qu'il nous faut consentir
- Ce soir mon coeur fait chanter
- Cela ne te donne-t-il pas le vertige
- Cette lumière peut-elle
- Chemins qui ne mènent nulle part
- Combien a-t-on fait aux fleurs
- Combien de ports pourtan
- Comme tel qui parle de sa mère
- Comme un verre de Venise
- Comment encore reconnaître
- Contrée ancienne
- Corne d'abondance