Salut
Rien, cette écume, vierge vers
À ne désigner que la coupe ;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l'envers.
Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l'avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d'hivers ;
Une ivresse belle m'engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut
Solitude, récif, étoile
À n'importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.
Oeuvres Poétiques I
Du même auteur
Les Poèmes de Stéphane Mallarmé de A à Z

- L'Azur
- L'après midi d’un Faune
- La chevelure vol d'une flamme à l'extrême
- La femme de l’ouvrier
- La marchande d’habits
- La marchande d’herbes aromatiques
- Las de l’amer repos
- Le Guignon
- Le Savetier
- Le cantonnier
- Le crieur d’imprimés
- Le marchand d’ail et d’oignons
- Le pitre châtié
- Le sonneur
- Le tombeau d’Edgar Poe
- Le tombeau de Charles Baudelaire
- Le vierge, le vivace ...
- Le vitrier
- Les fenêtres
- Les fleurs