Éternels Éclairs

Poète, poèmes et poésie du XXIème siècle
Anthologie de Stéphen Moysan

Gabriela Lavezzari, Astros

Mise à jour mi juillet 2021

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Haïcubes

S’armer de patience Pour finir conquis Par la paix intérieure. Au chant des oiseaux S’entrainer au paradis À contempler des fleurs. Elle fait fi des soucis La sagesse de l’esprit D’être fou de bonheur.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

Fatigués du métro Ils s’entassent Sur la plage. Le chant des sirènes N’attire Que des naufragés. Une foule allongée En code barre Le prix des vacances.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

À trop le regarder On plonge Dans l’obscurité. À lui tourner le dos On fait face À son ombre. Il est pourtant Sans côté sombre Le soleil.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

Parti très loin Dans mes pensées Je me suis perdu. À le suivre des yeux Un papillon me ramène À moi même. Au bord du lac, Pêcher plus de silence Que de poissons.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

Soir d’automne - Il est un bonheur aussi Dans la solitude. De temps en temps Les nuages nous reposent De tant regarder la lune. Rien qui m’appartienne Sinon la paix du cœur Et la fraicheur de l’air.

— Composition de Stéphen Moysan
d'après Buson / Basho / Issa,
En route vers l'horizon

Comme un reflet Dans les yeux du pêcheur La couleur de la mer, En cette fin de soirée, Il a offert à son fils Le meilleur anniversaire, Heureux de l’avoir attrapée Dans son seau d’eau L’enfant repart avec la lune.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

Ciel d’automne - La pluie a Le gout des nuages. Mort de faim de vivre Jusqu’à l’ivresse J’ai soif d’autre chose. Donnez-moi à boire Ce qui réchauffe le cœur : Des mots d’amour.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

Paris, fierté de la nation, Un million d’appartements, Trop peu pour les pauvres. Les temps sont tristes - Dans le gobelet du mendiant Plus de pluie que de pièces. Malheureusement en hiver Nous manquons de chaleur, Même les cœurs sont froids.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

À fuir le malheur On peut faire Le tour du monde. À mettre nos crimes Bout à bout On mesure les ténèbres. Même à reculons Ceux qui vivent Avancent vers la mort.

— Stéphen Moysan,
En route vers l'horizon

Faire le vide en soi - Puis laisser le bien-être Envahir notre esprit. Plus d’envie d’ailleurs, Plus de passé ou futur, - Ici et maintenant ! Profiter de l’instant Pendant des heures Le temps du bonheur.

— Stéphen Moysan,
J'écris mes silences

Un matelas dans la rue, L’ignorance des passants, Trop peu pour vivre. Le vieux sans abri - Même un épouvantail Est mieux habillé. Alors comment fait-il Celui qui est sans-dent Pour continuer à sourire ?

— Stéphen Moysan,
J'écris mes silences

À peine levé - Premier conflit : Cheveux en bataille. Avant mon café - Encore un peu de nuit Dans mes pensées. Alors, ouvrir la fenêtre, Enfin voir le jour - Rituel silencieux.

— Stéphen Moysan,
Effets du soir

Tant de critiques Si peu de vérité La parole d’un homme. Le chant des vagues Au bord de mer J’apprends à me taire. Ce soir, elles s’offrent en bouquets Comme des fleurs du cosmos Les étoiles filantes.

— Stéphen Moysan,
Effets du soir

Quand chutent les secondes Avec le passé pour cible Aucune heure qui vaille. Automne pluvieux Les jours raccourcissent Mon bien-être aussi. Orageux problèmes Mais derrière tout nuage Il y a un ciel bleu.

— Stéphen Moysan,
Des espoirs, ô désespoir

Agir de son mieux Vouloir améliorer les choses Quand rien ne change. Ne pas perdre espoir Des moments meilleurs Pour qui sait y croire. Il est des lumières Même difficiles à voir Dans les heures sombres.

— Stéphen Moysan,
Le beau ciel bleu ne dit rien de la tempête intérieure

Sur un oreiller en paille Contempler les étoiles - Quiétude. Au-dessus de la lune L’esprit voyageur - Fraîcheur. Entre deux silences Création d’un poème - Gratitude !

— Stéphen Moysan,
Le beau ciel bleu ne dit rien de la tempête intérieure

Automne Le bruit des couleurs Sous la pluie. Comme il est étonnant Celui qui dans ce monde Ne s’émerveille pas. Aussi, avec légèreté, À travers les flaques, Marcher sur les nuages.

— Stéphen Moysan,
Poésie nouvelle

Un vent léger, Tard le soir, La danse des ombres. En regardant le ciel Je ne sais plus Pourquoi j’étais en colère. Nuit des étoiles filantes - Moi aussi, sur Terre, Je ne suis que de passage.

— Stéphen Moysan,
Poésie nouvelle

Déshabillée Par notre amour Chaleur d’été. À la limite Du presque trop Sa beauté. Le sourire d’une femme Un bien de plus Dans la vie.

— Stéphen Moysan,
Les Elle de l'amour

L’existence est éphémère Elle a beaucoup à dire Alors, je parle peu. Ce que j’espère le plus Vivre comme un haïku Être simple, plaisant, donner sens. Certains jours sont gris ou bleus D’autres noirs et pluvieux Mais tous sont précieux.

— Stéphen Moysan,
Pauvre coeur, riche de poésie

Tout ce que je veux Une vie simple Pleine d’écriture, Des soirs d’amour Pour se réveiller Heureux le matin, Dans un monde apaisé Vivre doucement En respirant le bonheur.

— Stéphen Moysan,
Couleurs septembre

Automne - Les feuilles jaunissent Mais le thé reste vert. Il pleut Retourner les nuages Côté bleu. * Bêtise d’un enfant Il se cache sous un arbre, Le ciel gronde.

— Stéphen Moysan,
* Florence Houssais,
Les 4 saisons

Fin de fête Rentrer chez soi Et passer d’un rêve à l’autre. Un café au réveil Des nuages de lait Matin dans le brouillard. Un Haiku d’amour Sur une serviette Nom – prénom – n° de tel.

— Stéphen Moysan,
Des airs de province

Effluves d’été - Fleurs du soleil Colza et Tournesols. Swing des feuilles Les notes du vent Dans un rythme de jazz. Surfant sans se mouiller Le lézard sur les vagues De la tôle ondulée. *

— Stéphen Moysan,
* D’après une idée de Robyn Cairns , Australie
Je vis en Poésie

Inspirer la paix Expirer la joie Respirer le bonheur. Douceur évanescente Faire le voyage Du parfum des couleurs. Se sentir bien Devenir l’artiste Du tableau de sa vie.

— Stéphen Moysan,
L'Eloquence du Calme

Fini Mais sans limites L’univers. * Nuit blanche - Voir la vie en rose Parfumer mon âme. Pour assouvir ma soif D’un ciel étoilé Une lune laiteuse.

— Stéphen Moysan,
- * Michel Onfray
Autour du ciel

Balade nocturne - La lune rougit De nous regarder. Si beau ce mystère Aux frontières du ciel - Douce nuit d’été. Et pourtant les étoiles Elles m’appellent moins Que toi nue dans mon lit.

— Stéphen Moysan,
Autour du ciel

Dans le lit Blottis dans le non-dit Je caresse un rêve. Mes doigts amoureux Lisent en braille La poésie de son corps. Posant ma main Sur sa poitrine J’entends battre le cœur du monde.

— Stéphen Moysan,
Symphonie du coeur

Elle voulait Vivre avec intensité Peu importe la durée. Coup de foudre Premier baiser Electrique. Mais un jour Amour qui s’enflamme Lendemain, feu qui s’éteint.

— Stéphen Moysan,
Soyons heureux en attendant le bonheur

Guerre

Quand jeunesse Garde les yeux ouverts Sans plus voir d’espoir, Quand dans la nuit Le royaume des ombres Devient celui des morts, Quand vous croyez Tuer l’ennemi Et qu’il aurait pu être un frère.

— Stéphen Moysan,
Guerre

Vers précurseurs

Ma vie est comme l’eau Elle ruisselle dans le temps, Ma vie est bleue Profondeur d’océan. Ma vie suit son chemin Plein d’obstacles et d’entraves, Sur le fleuve de ma vie Je cherche un ciel sans nuage.

— Stéphen Moysan,
Horizon mystique

La Terre est belle Comme un enfer Qui tourne en rond Pour marcher droit, Et dans ce monde Où la pesanteur fait loi La chute est douloureuse Tout tombe à plat.

— Stéphen Moysan,
Horizon mystique

J’ai enfilé les vêtements de l’âme Pour voyager vers des silences Découvrir le secret des ombres À la lumière des temps. J’ai appris à lire au-delà du regard Et à empiler les formes des nuages, Pièces blanches d’un puzzle céleste, Des bouts d’éternité ont été abandonnés là.

— Stéphen Moysan,
Horizon mystique

Mon amour, je ne t’offrirai pas de fleurs, Pas de sentiments qui s’ouvrent et se fanent, Non, pour nous, aucune épine au cœur Plutôt de la complicité et de la tendresse. Je t’aime sans déraison, Une grande passion finit par un grand abandon, Mais je t’aime à ma façon Si haut, que s’en arrête la course des nuages.

— Stéphen Moysan,
Éclats de vers

Tout brûle, Hier est en cendres, Demain est en ruines, Nous jouons avec le feu. C’est le grand incendie, Qui enflamme nos vies, Et la poussière Retourne à la poussière.

— Stéphen Moysan,
Tout brûle, même la pluie

Modère ton bonheur Par temps de joie, Et mesure ta tristesse Dans le malheur, Car rien ne dure, Tout est éphémère, Profite des ciels bleus Dans la paix du cœur.

— Stéphen Moysan,
La liberté guidant le peuple

Nourris tes yeux d’émerveillement, Ton cœur d’amour, Ton esprit de sagesse, Avec un brin de folie, Apprécie le miraculeux Dans le banal, Et venge tes peines Par des bienfaits.

— Stéphen Moysan,
La liberté guidant le peuple

La gentillesse peut être Dite par un muet Entendue par un sourd Vue par un aveugle. Elle est au cœur De ce que donnent les pauvres, Tout en étant la noblesse De l’intelligence.

— Stéphen Moysan,
Sur des idées de citations connues,
La liberté guidant le peuple

Etranger Nous avons des langues différentes Mais nos cœurs parlent De la même manière. Tu es une part de ce monde À part de ce monde Et je sais que tes mots Reflètent un vécu lointain.

— Stéphen Moysan,
Confessions

C’est le problème de la vie, Les ennuis se multiplient Et les calculs des hommes Créent des divisions. A l’addition des difficultés Mieux vaut se soustraire – Aussi plutôt que de dériver Préférez intégrer l’équation.

— Stéphen Moysan,
Confessions

Dans ton cœur brisé J’ai pu m’introduire Par chance D’avoir souffert aussi. Les paroles des gens heureux Sont douces mélodies Mais les plus beaux échanges Sont des silencieux.

— Stéphen Moysan,
Poèmes d'ombres et de lumière

Pour toi ma belle, j’écris Sur le temps passé, Sur notre amour vécu, Sur la vie sans regret, Rien ne t’est impossible, Même d’être l’âme d’un poème, Quand mes lèvres se posent Sur les tiennes, j’embrasse l’avenir.

— Stéphen Moysan,
Poèmes d'ombres et de lumière

Au cœur du monde, il y a la gravité Et la pesanteur de l’instant, L’air, la mer et la terre, Qui nous font cadeau d’un présent. Cet air de rien, cette mère de tout, La Terre planète qui fait tourner le temps, Et ces désirs d’échanges profonds Dans des silences qui nous ressemblent.

— Stéphen Moysan,
Que continue votre monde de l'impérialisme de la pensée des cons

Puisqu’il est l’âme des choses Quoi de plus complet que le silence Et ses révélations qui font chanter L’ineffable beauté des vérités cachées. Ma vie est comme un voyage amer Sur la mer des mots qui font des vagues Et les courants de ce siècle éphémère ont sur moi L’effet des flots de la mélancolie.

— Stéphen Moysan,
Pensées blues et mots roses

Ami, à force de trop écrire J’ai les mots qui s’usent, Pourtant j’ai tant de pensées Que le silence emporte. Souvent je m’exprime mal Dans le verbiage de mes défauts, Mais toujours avec mon cœur Je cherche à t’atteindre.

— Stéphen Moysan,
Un autre monde est possible

À l’exploit solitaire Je préfère la réussite solidaire, Confronter le réel à l’illusion, Me nourrir de la raison. J’ai faim de liberté, J’ai soif du partage de nos différences, Et quand j’entends leurs chants, Je veux offrir mon cœur en miettes aux oiseaux.

Après lecture d’un poème de Philippe Mathy
— Stéphen Moysan,
Recueil pour la France

Les roses sont rouges, Les violettes sont bleues, Les soucis sont oranges, Le soleil jaune a la main verte, Les clochettes ne sonnent pas, Les lupins volent le sol riche, Les iris brillent dans les yeux, Marguerite, le parfum des je t’aime.

— Stéphen Moysan,
Croquis sur l'amour

Amour, strié de rides et de rires Qui jadis était le printemps Et qui à présent le voit Dans la joie des enfants, Ne fait pas tout un monde Des rayons du soleil, Quand le ciel se couche Et que brille sa bonne étoile.

— Stéphen Moysan,
Croquis sur l'amour

Avant de te connaitre L’amour était pour moi une maladie Qui porte le virus du b Entre les deux premières voyelles du verbe aimer. Aussi je voulais changer le monde Quand tu as changé le mien, J’aspire à être le soleil de ta vie Car tu es toutes les étoiles de mon ciel.

— Stéphen Moysan,
Ce pour quoi manquent les mots

Van Gogh nous aurait peint Sur la Terrasse d’un café le soir, Quand les couleurs de Gauguin Nous auraient invités au voyage, Tu n'aurais pas été un modèle pour Picasso, Ta beauté n’est pas à géométrie variable, Elle serait plutôt l’âge d’or du baiser Qui aurait fleuri sous l’arbre de vie de Klimt.

— Stéphen Moysan,
Ce pour quoi manquent les mots

Je ne crée pas, je capte Un mot puis l’autre Le poème qui s’écrit A toujours été là. Mais c’est comme vivre L’expérience d’un enfant Qu’on accouche De sa solitude.

— Stéphen Moysan,
Lignes de vie

Tes cheveux sont une couronne d’honneur,* Tes yeux, les étoiles de mes jours, Tes lèvres, des violons pour mon cœur, Tes seins, deux coussins pour mes peines, Ton ventre, la vallée de mes désirs, Ton sexe, la rivière de ma jouissance, Tes jambes ouvrent un chemin vers la liberté, Ton corps est le temple de mon bonheur.

— Stéphen Moysan,
* Mots de la Bible
Vertiges du temps qui s'envole

J’ai tiré sur un fil de lumière Pour faire basculer le soleil, Puis j’ai tiré sur un fil de la nuit Pour étoiler mes désirs. Quand on tire sur un fil d’idées Des mots sous tension On obtient sur le fil de la vie Une poésie électrique.

— Stéphen Moysan,
Recueil pour tourner la page

Je suis en vie Je veux les moi d’un ciel bleu Je veux que tutoies les toits de l’espoir Je veux des soleils amoureux, Je veux des vagues de désirs Je veux frissonner de plaisir Je veux qu’on jouisse de liberté Je suis envie.*

— Stéphen Moysan,
Vers dérivé d’une idée de Mary Poppins
C T Fun

Tu as l’espoir contagieux Comme un éclat de rire, En ta compagnie, des lendemains Qui n’offrent pas de regrets. Tu es mon indispensable, Tu m’as fait croire en toi, Tu m’as fait croire en moi Qui ne croyais plus en rien.

— Stéphen Moysan,
À la femme que j’aime

Son cœur est un univers d’amour Sous les lois de la relativité. Elle n’a besoin que d’une seconde de son temps Pour me donner un instant éternel. Elle m’a offert une nuit D’un rêve éveillé. Pourquoi faut-il quand le jour se lève Que les étoiles regagnent le fond du ciel.

— Stéphen Moysan,
Rupture

Voici que je n’ai plus la force De planter quand ils abattent, De reconstruire quand ils détruisent, D’unir quand ils divisent, D’aimer quand ils haïssent, De guérir quand ils blessent, Bâtisseurs d’un monde sans espoir, Les hommes ne méritent pas d’être sauvés.

— Stéphen Moysan,
Rupture

Je te lune Tu m’étoiles Vision singulière Nous dans l’unité. Tu m’inspires Je t’expire Souffle de lumière La vie c’est aimer.

— Stéphen Moysan,
Poésie en chants de couleurs

De fil en aiguille Envie d’en découdre Avec le nœud politique Pour faire la maille. Quand l’absurdité N’est pas un obstacle, Le législatif c’est du droit Qui va de travers

— Stéphen Moysan,
Poésie en chants de couleurs

Je veux de la poésie Dans des formes expressives Des mots disant plus qu’eux-mêmes Par leurs forces suggestives. Contre la peur et l’ignorance Qui sont prison de l’esprit Justice, paix, liberté Dans le cœur de chaque homme.

— Stéphen Moysan,
Voix de secours poétiques

J’ai pris trop de coups De poings, de pieds, de têtes, Des coups de Trafalgar, Et j’ai rendu coup pour coup. J’ai tenté mon coup plus d’une fois Pour des coups de cœur et des coups de foudre, Mais la vie a ses coups bas, jusqu’au coup de grâce, Tout à un coût, je ne tiens plus le coup.

— Stéphen Moysan,
Voix de secours poétiques

Mixages poétiques

Là où la cupidité règne, elle réside, L’argent qui corrompt tout, la laisse intacte, Plus elle est insupportable, plus on l’ignore, Celle du monde n’est pas à dimension humaine. Elle n’a pas de frontière, elle est internationale, Chargée d’une idée, elle devient révolutionnaire, Les riches exagèrent leur bonne volonté Plus que les pauvres leur misère.

1 Christina De Leu
2 Philippe bouvard
3 Yvon Rivard
4 Colluche
5 Jamel Debbouze
6 Victor Hugo
7-8 Proverbe chinois
— Stéphen Moysan
Révolution

Elle est une pensée illimitée comme L’amour, la compassion, l’égalité d’âme, Elle est dans l’art de s’épanouir, Être triste, c’est la pleurer. Quand elle a une cause, elle ne dure pas, Quand elle est sans raison, elle reste à jamais, Sourire qui dure donne plus de Joie Qu’éclat de rire.

1-2 Bouddha : Il y a quatre pensées illimitées : l'amour, la compassion, la joie et l'égalité d'âme.
3 Kebbas Chérif : La joie de vivre est dans l'art de s'épanouir.
5-6 Osho Rajneesh : Quand la joie a une cause, elle ne peut pas durer très longtemps... Quand la joie est sans raison, elle reste à jamais !
7-8 Proverbe chinois : Un sourire qui dure donne plus de joie qu'un éclat de rire.
— Stéphen Moysan
Ces poèmes ne sont pas de la poésie

Ce en quoi je crois est assez simple : Il n’y a pas de foi sans mystère, Une religion est une intuition de l’univers, L’athéisme, un doute équivalent. L’incrédule se trompe sur l’autre vie, Le croyant se trompe souvent sur celle-ci, Il importe peu qu’un homme prie ou non, Il est plus important qu’il soit bon.

2 François-René de Chateaubriand : Il n’y a pas de religion sans mystère.
3 Friedrich Schleiermacher : La religion est l'intuition de l'univers.
5-6 Antoine de Rivarole
7-8 Dalaï Lama
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Petits plus

Si j’étais un objet, J’aimerais être un livre, Pour que tes mains me touchent Et que tes yeux me dévorent. Et tu serais ma religion, Car de toi j’ai vu l’invisible, J’ai cru l’incroyable Et j’ai reçu l’impossible.

Composé à partir de citations internet
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Bouquets de mots

Nous nous amusions comme des fous Et ce soir-là, je t’ai dit : Je peux t’emprunter un bisou Je te le rendrais, promis. Je pensais que pour te séduire Il fallait te faire rire, Mais à chaque fois que tu riais C’est moi qui tombais amoureux.

Composé à partir de citations internet
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Bouquets de mots

Quand tu m’as demandé de choisir Entre toi et ma vie, j’ai choisi ma vie Et tu es partie sans comprendre Que ma vie, c’est toi. La nuit, tu es dans mes rêves, Le jour, tu hantes mes pensées, La seule place où je ne te vois pas C’est dans mes bras.

Composé à partir de citations internet
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Bouquets de mots

Quand les nantis volent les démunis On appelle ça les affaires, Quand les démunis se défendent On appelle ça la violence. C’est de l’enfer des pauvres Qu’est fait le paradis des riches, Vaincre la misère n’est pas geste de charité, C’est acte de justice.

1-4 Mark Twain : Quand les riches volent les pauvres on appelle ça les affaires, quand les pauvres se défendent on appelle ça de la violence.
5-6 Victor Hugo
7-8 Nelson Mandela
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Sagesse

Qui cherche la sagesse est un sage Qui pense l’avoir trouvée est un fou, N’estimez pas les belles paroles Mais les belles preuves. Que vos choix reflètent vos espoirs Et non vos peurs ! Croire en quelque chose Et ne pas le vivre, c’est malhonnête.

1-2 Sénèque : Celui qui cherche la sagesse est un sage, celui qui croit l'avoir trouvée est un fou.
3-4 : Internaute
5-6 : Nelson Mandela
7-8 : Gandhi
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Sagesse

Au lieu qu’elles soient Un grand espoir pour l’humanité La nature crée des différences La société en fait des inégalités. Cela devrait nous être évident Ce qui nous empêche de vivre Les uns avec les autres C’est la bêtise, pas nos particularités.

3-4 : Tahar Ben Jelloun
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Sagesse

La peur mène à la haine, La haine conduit à la violence, La violence la nourrit Et affame les peuples. S’il faut se cacher pour faire l’amour Elle se pratique en plein jour, Quand les riches jouent à la guerre Ce sont les pauvres qui meurent.

1-2 Averroès
3-4 Jean Paul 2 : La violence nourrit les guerres et affame les peuples.
5-6 John Lenon : Nous vivons dans un monde où l'on doit se cacher pour faire l'amour, pendant que la violence se pratique en plein jour.
7-8 Jean Paul Sartre : Quand les riches font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent.
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les Enigmes

Voir ce qui est juste Et ne pas le faire revient à en manquer. En bénéficier signifie Être le seul à savoir qu’on a peur. Il s’exprime quand on cherche la vérité Et qu’on la dit. Le secret du bonheur c’est la liberté Et le secret de la liberté c’est le courage.

1-2 Confucius : Voir ce qui est juste et ne pas le faire est un manque de courage.
3-4 Internaute : Le courage, c'est être le seul à savoir qu'on a peur.
5-6 Jean Jaurès : Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire.
7-8 Thucydide
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les Enigmes

Il enrichit celui qui le reçoit Sans appauvrir celui qui le donne Clef secrète ouvrant bien des cœurs Celui d’un enfant agrandit l’univers. Un jour la joie, un jour la tristesse Mais tous les jours avec le sourire, Il coûte moins cher que l’électricité Mais donne tout autant de lumière.

1-2 Raoul Follereau
3 Robert Baden-Powell : Un sourire est une clef secrète qui ouvre bien des coeurs.
4 Charles de Leusse : D'un enfant le sourire agrandit l'univers.
5-6 Inconnu
7-8 Abbé Pierre : Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais il donne autant de lumière.
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les Enigmes

Elle est le plus joli surnom Que l’on donne à la vie. Sans elle, sans art, Petit à petit, la mort. On ne la trouve nulle part Si on ne la porte pas en soi. Souvenir d’avenir, la poésie Ne dit rien d’autre que l’indicible.

1-2 Jacques Prévert
5-6 Joseph Joubert : On ne peut trouver de poésie nulle part, quand on n'en porte pas en soi.
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les Enigmes

Dans la langue de Dieu La paix est le combat Du pouvoir de l’amour Sur l’amour du pouvoir. Dans le silence des hommes Une vérité est cachée Les soldats de la paix Mieux vaut ne pas s’y fier.

3-4 Jimi Hendrix : Quand le pouvoir de l'amour l'emporte sur l'amour du pouvoir, le monde connaîtra enfin la paix.
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Mixages poétiques

Dès le jour de la naissance Notre temps se raccourcit Personne n’est si jeune Qu’il ne puisse mourir demain. Riche de ne rien attendre des autres Libre de ne rien devoir à personne Je sais que l’amour doit se donner Comme la vie doit se rendre.

3-4 Proverbe danois
5-6 Yasmina Khadra : La vraie richesse est de ne rien attendre des autres. La vraie liberté est de ne rien devoir à personne.
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Mixages poétiques

On dit : fou de joie On devrait dire : sage de douleur, Mais conquérir le bonheur vaut mieux Que s’abandonner à la tristesse. Prends ton bien-être en urgence Plutôt que ton mal en patience, Ne te lasse pas de crier ta gaité Et tu n’entendras plus d’autres cris.

1-2 Marguerite Yourcenar
3-4 Andre Gide
5-6 Inconnu
7-8 Proverbe touareg
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Mixages poétiques

Vis comme si tu devais mourir demain Apprends comme si tu devais vivre toujours, Suis de grands rêves pour ne pas les perdre de vue, Accepte l’inévitable et change ce qui peut l’être. N’oublie jamais que l’avisé laisse passer l’orage Seul l’inconscient veut dompter la tempête, Ce que l’homme n’entrevoit pas avec sagesse Il l’observera sûrement par la souffrance.

1-2 Gandhi
3-4 Marc Aurèle
5-6 Mostefa Khellaf : J'ai vu un sage laisser passer l'orage et un inconscient qui voulait dompter la tempête.
7-8 Ce que l'homme ne veut pas apprendre par la sagesse, il l'apprendra par la souffrance.
Mixage poétique : Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Mixages poétiques

Inspiration Street Art

Le choix est vite fait Entre changer le pansement Et penser le changement. Dans un monde Où on peut nourrir tout le monde Chaque mort de faim est un meurtre. Non vraiment Ça ne sert à rien de devenir un jour L’homme le plus riche du cimetière.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
La poésie est dans la rue

Je pense à toi Tout le temps Même quand je n’ai pas le temps. Pourtant je ne peux pas Tomber amoureux Je suis déjà à terre. S’il te plait Sois le whisky De mon coca.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
La poésie est dans la rue

Nous ne voulons pas Une part du gâteau Nous voulons la boulangerie. Nous ne voulons pas De plein emploi Mais une vie bien remplie. En fait Nous voulons tout Et nous prendrons le reste.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
So subversif

Surtout Ne changeons rien Le monde s’écroule. Je consomme Tu consommes Nous sommes cons. Croire en la politique C’est éveiller le désir D’être trompé.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
So subversif

Rien ne va bien Pas assez De toi. Tu es parti Mais tu es Partout. Reviens-moi Je serais ton voyou Tu seras ma voyelle.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les gars lisent le Street Art

Ce n’est pas toujours L’exploitation de l’homme par l’homme, C’est parfois l’inverse. L’ouverture d’esprit N'est pas Une fracture du crâne. Oui ! Il nous faut rire. Car le sérieux est La vertu des imposteurs.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les gars lisent le Street Art

L’éducation Ne consiste pas à gaver Mais à donner faim, Il faut rire, Rire pour rien, Pour ne pas pleurer, Et peu à peu Une vraie gaieté Vous gagne.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les gars lisent le Street Art

Je suis triste, Ma banquière dit Que je n’ai aucun intérêt. Je préfère l’époque Où on me parlait de COD et COI Plutôt que de CDD et CDI. Plus tu rentres dans le moule, Plus tu ressembles A une tarte.

Mixage poétique avec des aphorismes de rue: Stéphen Moysan
— Stéphen Moysan,
Les gars lisent le Street Art

Autres recherches

Des mots sur les maux

Il y a les mal aimés, les mal-logés, Les mal lunés, les mal intentionnés, Les malfaisants, les mal partis, Ou les mal barrés, et les mal venus, Mais également : les mal-en-point, Les malgré nous, les malgré moi, Les fleurs du mal, ce mal nécessaire, Un grand mal-être, le mal du pays, J’ai mal au cœur, sans malentendu, Je ne veux pas que ça finisse mal.

— Stéphen Moysan,
Les cris de la mélancolie

Le grand cafard

Tic-Tac l’horloge Plic-Ploc la pluie Clic-clac mon lit Je suis une loque Et je m’allonge. Aussi quel choc Et même je craque Je pleure l’époque Les jours patraques Plus rien ne va.

— Stéphen Moysan,
Les cris de la mélancolie

Quand on s’aime Elle sème Des mots du cœur Démo d’amour La poésie C’est mon art mûr Contre les écrits vains De la haine

— Stéphen Moysan,
Le Jeu des Homonymes

C’est le jeu du je Qui tue le tu Quand le nous se noue Et que le vous avoue Alors le tu s’est tu Des mois d’émois De nous à vous L’effet des faits.

— Stéphen Moysan,
Le Jeu des Homonymes

Mes yeux font tomber la pluie Qui s’abat en torrents sur mes joues, Tout ce que j’ai dit n’est que du vent, Poussière de mes vanités, Entre envie du néant et du sublime J’ai le virus du chagrin de ce monde Et vain est mon espoir de guérison, Quand l’intelligence se vend à bas prix, Les hommes préfèrent jouer les imbéciles.

— Stéphen Moysan,
Les derniers mots du poète

Rimes

Ton être est la lumière Qui comble les prières De mes tendres pensées Et mes désirs inavoués. Mes mots sont sincères Avec espoir de te plaire Je suis par toi possédé Ma religion, mon aimée.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Souvenez-vous du charme De son sourire dans le ciel Avant que rugisse l’alarme Et que l’histoire se rappelle Dans le vacarme des armes À tant pleurer le temps cruel Il n’y a plus que des larmes Sur le visage de l’essentiel.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Ils condamnent leur liberté Avec le sourire de la trahison Toujours ils vont s’agenouiller Au temple en ruine de la raison Que peuvent-ils encore espérer À se soumettre de cette façon Les hommes comme prisonniers De leurs pensées sans horizon.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Avec la solitude pour amie Et la souffrance pour aimante ; Préférant au grand jour la nuit, Et à l’évidence la vérité latente ! Qu’il se croit fou, ou bien génie Possédé du démon qui le hante, Comme une ombre colle à la vie L’esprit s’attache à la tourmente.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Dans les nations en flammes Je suis une ombre qu’on ignore ; Soumis à la pesanteur de l’âme J’erre la vie à en gérer la mort ! - Car c’est ce qu’enfer réclame Pour ceux qui ont trop de torts, Je châtierais vos actes infâmes, Mon nom à moi est le remord !

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Comme de formidables éclairs Qui à la vitesse de la lumière Fendent l’air dans l’obscurité, Notre amour a folle intensité. Mais il dure et c’est mystère, Et jamais ne gronde sa colère, C’est alchimie d’un feu sacré Qui fait nos coeurs enflammés.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Amère tristesse qui se disperse Comme les nuages des averses Sous d’autres cieux s’en vont Les sombres flots de ma raison Ce sont des vagues de détresse Sans cesse fuyant à l’horizon Quelques pensées me laissent Au clair obscur des illusions.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Sans rancune aucune Car le Soleil la chérit Elle a fait sa fortune À l’ombre de celui-ci. Même à n’être qu’une Plusieurs est la Lune Chaque nuit elle varie Selon humeur et envie.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La mort du romantique

Vivre le temps de l’éternité Dans un présent de liberté Profiter et profiter toujours De l’amour qui nous entoure Se sentir pleinement satisfait De l’instant et de l’âge d’or Comme un enfant bercé Avec le sourire s’endort.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La Mélodie citée du silence

Alchimie de l’amitié Rayonnant dans mon âme Le trésor vrai d’être aimé Plus que tout est le charme De cette joie qui enflamme La nuit, si belle à mes yeux Une poésie vole en éclats C’est un constat fabuleux Mes amis brûlent d’un feu Que le grand soleil n’a pas !

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La Mélodie citée du silence

Requiem d’un ciel gris Au sein des bois, de-ci de-là Avec un air de dos si las Les arbres font tristes mines C’est chagrin de l’automne ! Tandis que valsent les feuilles Sous une bruine opaline La mort prend vie, la vie dépérit Et la nature en porte le deuil Comme un sentiment monotone.

— Stéphen Moysan,
Poèmes du XXI ème siècle,
La Mélodie citée du silence

D’un sperme étoilé La voûte s’est constellée Adultères autant que de soeurs Dans la voie lactée La lune a la rondeur D’une mamelle sèche Son père soleil est une mère chaleur Il l’a allaitée au lait de sa crèche !

— Stéphen Moysan,
Rimes du XXI ème siècle,
La Quelques traces éparses
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