Éternels Éclairs

Autoportrait, par Francis Bacon
Francis Bacon
Autoportrait
Huile sur toile
35,5 x 30,5 cm
1969

Collection privée
Corrida, par Francis Bacon
Francis Bacon
Corrida
Huile sur toile
197 x 147 cm
1969

Musée des Beaux-Arts, Lyon, France
Crucifixion, par Francis Bacon
Francis Bacon
Crucifixion
Huile sur toile
62 x 48,5 cm
1933

Collection privée
Etude de figure, par Francis Bacon
Francis Bacon
Etude de figure
Image en haute résolution non disponible
Huile sur toile
123 x 105,5 cm
1945-1946

National Gallery of Modern Art, Edimbourg, Ecosse
Etude pour un autoportrait, par Francis Bacon
Francis Bacon
Etude pour un autoportrait
Huile sur toile
198 x 147,5 cm
1976

Art Gallery of New South Wales, Sydney, Australie
Etude pour un portrait, par Francis Bacon
Francis Bacon
Etude pour un portrait
Image en haute résolution non disponible
Huile sur toile
197 x 147 cm
1953

The Metropolitan Museum of Art, Washington, USA
George Dyer I, par Francis Bacon
Francis Bacon
George Dyer (I)
Huile sur toile
Dimensions NC
1950

Collection privée
George Dyer II, par Francis Bacon
Francis Bacon
George Dyer (II)
Huile sur toile
Dimensions NC
1967

Collection privée
George Dyer en cycliste, par Francis Bacon
Francis Bacon
George Dyer en cycliste
Huile sur toile
198 x 147,5 cm
1966

Fondation Beyeler, Bâle, Suisse
Henrietta Moraes, par Francis Bacon
Francis Bacon
Henrietta Moraes
Huile sur toile
35,5 x 30,5 cm
1969

Collection privée
Étude pour un portrait de John Edward, par Francis Bacon
Francis Bacon
John Edward
Image en haute résolution non disponible
Huile sur toile
198 x 147,5 cm
1989

Collection privée
Le Pape Innocent X, par Francis Bacon
Francis Bacon
Le Pape Innocent X
Huile sur toile
153,4 x 119,4 cm
1953

Des Moines Art Center, USA
Le Pape Pie XII, par Francis Bacon
Francis Bacon
Le Pape Pie XII
Huile sur toile
108,6 x 75,6 cm
1955

Robert and Lisa Sainsbury Collection
University of East Anglia, Angleterre
Lucian Freud, par Francis Bacon
Francis Bacon
Lucian Freud
Huile sur toile
36 x 30,5 cm
1967

Tate Gallery, Londres, Angleterre
Michel Leiris I, par Francis Bacon
Francis Bacon
Michel Leiris (I)
Huile sur toile
34 x 29 cm
1976

Centre Pompidou, Paris, France
Michel Leiris II, par Francis Bacon
Francis Bacon
Michel Leiris (II)
Huile sur toile
35,5 x 30,5 cm
1978

Centre Pompidou, Paris, France
Personnage avec quartiers de viande, par Francis Bacon
Francis Bacon
Personnage avec quartiers de viande
Huile sur toile
129,9 x 121,9 cm
1954

Art Institute of Chicago, USA
Francis Bacon
Triptyque (1976)
Huile et pastel sur toile
198 x 147,5 cm pour chaque tableau
1976

Collection privée
Francis Bacon
Trois études de figures au pied d'une crucifixion
Huile sur panneau
94 x 73,7 cm pour chaque tableau
1944

Tate Gallery, Londres, Angleterre
Francis Bacon
Trois études pour un autoportrait (I)
Huile sur toile
37,5 x 31,8 cm pour chaque tableau
1979-1980

The Metropolitan Museum of Art, New York, USA
Francis Bacon
Trois études pour un autoportrait (II)
Huile sur toile
35,5 x 30 cm pour chaque tableau
1980

Collection privée
Trois figures et portraits, par Francis Bacon
Francis Bacon
Trois figures et portraits
Huile sur toile
198,1 x 147,3 cm
1975

Tate Gallery, Londres, Angleterre

Éloge à Francis Bacon

Peintre de la violence, de la cruauté et de la tragédie d'où, à ses dires : « l'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux », l’œuvre de Francis Bacon se déploie à travers ses tableaux et grands triptyques en mettant en scène sa vie, ses amis, ses sources d'inspirations ... Il a peint des portraits, des autoportraits, des têtes, des corps, cabossés, dépecés, lacérés, bousculés. Et pourtant, de ces portraits, sort la ressemblance ; de ces corps, de ces cris, émanent une interrogation, et un doute permanents. Bacon, dit Daniel Lelong, son galeriste parisien, doutait toujours de son travail. Cet autodidacte de la peinture enregistrait, selon son expression, toutes les perceptions que lui donnaient le monde et la vie des gens qui l’entouraient, et il peignait les multiples souvenirs superposés de leur existence. Dans cette figuration choisie par lui - il disait l’abstraction de son époque trop esthétisante pour la tension et l’excitation qu’il ressentait - c’est aussi au mouvement saisi dans son essence même, que l’on est confronté. Le mouvement de la chair qui parfois se liquéfie en coulées grises, le mouvement du temps qui laisse voir le spectre des cadavres sur les triptyques, le mouvement de la peinture qui peut rendre la figure évanescente - mais c’est peut-être illusion car elle nous projette toujours avec violence son extrême présence. Et nous, nous nous interrogeons sur ces images, sur cette nudité, sur cette vulnérabilité, sur ces métamorphoses, sur ces blessures et sur ce sang, sur la couleur, sur les accidents de la création, sur la peinture enfin. « Faire une peinture qui ne transmette qu’elle-même », a dit Gilbert Lascaux à son propos.

— Simone Douek
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