Éternels Éclairs

Vertiges du temps qui s'envole
Stéphen Moysan

Magritte : le retour

Dernière semaine de février 2023

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Science, apporte-nous ton aide ! Invente-nous une balance Pour le poids de la souffrance Qui nous plombe par trop de gravité. Et puis aussi un thermomètre Pour les degrés de la colère Qui fait monter en température Le climat de la société.

— Stéphen Moysan,
Vertiges du temps qui s'envole

A trop douter Que le monde est une belle vérité, A trop maudire d’avoir été trompé, Avec le temps, les espoirs se brisent. Mais même si les rêves Ne seront jamais réalité, Il faut toujours aimer pour vivre Jusqu’à ce que le cœur s’épuise.

— Stéphen Moysan,
Vertiges du temps qui s'envole

Tes cheveux sont une couronne d’honneur,* Tes yeux, les étoiles de mes jours, Tes lèvres, des violons pour mon cœur, Tes seins, deux coussins pour mes peines, Ton ventre, la vallée de mes désirs, Ton sexe, la rivière de ma jouissance, Tes jambes ouvrent un chemin vers la liberté, Ton corps est le temple de mon bonheur.

— Stéphen Moysan,
* Mots de la Bible
Vertiges du temps qui s'envole

Certains aiment comme des aveugles, Les yeux fermés, c’est ne rien voir de la réalité. D’autres aiment comme des fous, Les yeux ouverts, prêt à tout accepter. Mieux vaut utiliser les yeux de l’amour Sans jamais ne regarder que le bien Ou le mal, et ainsi discerner L’être que l’on tient pour nécessaire.

— Stéphen Moysan,
En référence à une citation d'Oscar Wilde
Vertiges du temps qui s'envole

L’esprit se fige dans le passé Quand il nous quitte, Il est dur de se rappeler Que le présent course l’infini. Qui a trop de peine Pour pouvoir oublier un amour, Doit en vivre d’autres, ne serait-ce Que pour confondre plusieurs malheurs.

— Stéphen Moysan,
Vertiges du temps qui s'envole

En d’autres lieux, Sous d’autres accords, À l’évidence, les vies denses Dansent à l’envie de légèreté. Mais dans la douceur du soir, ici Avec les amis, vivre les moments Où le présent nous offre le présent De croire à sa chance.

— Stéphen Moysan,
Vertiges du temps qui s'envole

Ce matin, au lever du soleil, Le cœur léger, l’esprit en fête, Je ne suis pas arrivé en retard Au rendez-vous avec moi-même. Et comme tout était parfait En effleurant le bonheur J’ai voulu toucher le temps Pour que l’instant se cristallise.

— Stéphen Moysan,
Vertiges du temps qui s'envole

Les nuits étoilées, je cherche un espace Où le temps n’a pas d’âge, Un chemin entre maintenant et l’éternité Pour toucher l’infini. Parfois, un nuage dissimule l’horizon, Le silence laisse place au chant du vent, Alors cette pensée en moi se forme : La vie est peuplée de mystères et de songes.

— Stéphen Moysan,
Vertiges du temps qui s'envole
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