Petits plus
Stéphen Moysan

Dans la vie, on ne fait pas ce que l’on veut Mais on est responsable de ce que l’on est, Exige beaucoup de toi et attends peu des autres, Ainsi nombre d’ennuis te seront épargnés. Personne ne peut fuir son cœur, Sa pauvreté ne nourrit jamais l’intelligence Mais sa richesse nourrit souvent l’esprit, C’est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu’il dit.

Ce en quoi je crois est assez simple : Il n’y a pas de foi sans mystère, Une religion est une intuition de l’univers, L’athéisme, un doute équivalent. L’incrédule se trompe sur l’autre vie, Le croyant se trompe souvent sur celle-ci, Il importe peu qu’un homme prie ou non, Il est plus important qu’il soit bon.

Puisque revenir en arrière est impossible, Songe à la meilleure façon d’aller de l’avant, Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, Il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. Si la connaissance crée parfois des problèmes, Ce n’est pas l’ignorance qui permet de les résoudre, La vie mettra des pierres sur ta route, À toi de décider d’en faire des murs ou des ponts.

On le rêve, on le prie, on l’appelle, On a peur de ne pas être à sa hauteur, Le but de la vie n'est pas l'espoir de devenir parfait Mais la volonté d’être toujours meilleur. Forme convenue de l’espérance À garder en perdant ses illusions, Quand les années rident la peau, Renoncer à son idéal ride l’âme.

Les yeux sont aveugles Lorsque l’esprit est ailleurs, Mais le sucré de l’imaginaire console Tant bien que mal de l’amer du réel. Pas besoin d’un passeport Pour avoir la tête dans les nuages, Les grandes passions se préparent En de grandes rêveries.

Travailler à être heureux, C’est le plus beau des métiers, On se sait sur la bonne voie Quand on n'a plus envie de se retourner. Si un problème a une solution, Alors il est inutile de s’en inquiéter ; Et s’il n’en a pas, S’inquiéter n’y changera rien.

Les plus sages en sont conscients Ce qui doit durer est long à croître, Alors dans tout ce que tu fais, Hâte-toi lentement. Le temps ne consacre pas Ce qu’il n’a pas contribuer à édifier, Ceux qui s’avancent précipitamment Reculeront encore plus vite.

Tu es le maître des paroles Que tu n’as pas prononcées, Tu es l’esclave de celles Que tu laisses échapper. Si ce que tu as à dire N’est pas plus beau que le silence Tais-toi, car c’est en lui Que l’on entend les plus grandes vérités.