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Biographie de Théodore de Banville (1823-1891)

Théodore de Banville
Théodore de Banville
Le Florilège de Poèmes

Théodore de Banville - Le résumé de sa vie

Né à Moulins (Allier), venu à Paris dans son enfance, il publia à dix-neuf ans son premier recueil de poèmes les Cariatides, salué par Baudelaire. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie. Les Odes funambulesques (1857) consacrèrent son talent, et furent suivies par d'autres recueils. Par ailleurs, il rédigea ses souvenirs dans l'Âme de Paris, puis dans Mes souvenirs (1882) et écrivit des contes rassemblés dans Madame Robert (1887). Pour la scène, il composa des pièces en vers, mais la meilleure est en prose : il s'agit de la comédie historique Gringoire (1866), dédiée à Victor Hugo. Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir, puis le National. Adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et ennemi de la dérive larmoyante du romantisme, il s'attacha au culte de la beauté, cisela la rime, qui est pour lui tout le vers, rechercha la pureté formelle. Son goût pour la Grèce antique annonce l'œuvre d'un Leconte de Lisle. Il influença également Mallarmé, Verlaine, François Coppée, etc ...

Théodore de Banville - La biographie détaillée

Étienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville : Né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, fils du lieutenant de vaisseau Claude Théodore Faullain de Banville et de Zélie Huet, est un poète, dramaturge et critique français. Célèbre pour les Odes funambulesques et les Exilés, il est surnommé « le poète du bonheur ». Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, il est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque. Il a notamment reconnu le talent naissant d’Arthur Rimbaud.

Théodore de Banville a fait ses études au lycée Condorcet à partir de 1830. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie, et fréquenta les milieux littéraires parmi les plus anticonformistes. Il méprisait la poésie officielle et commerciale, fut l’adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et l’ennemi de la dérive larmoyante du romantisme.

Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir (1850), puis le National (1869) et devint une figure très importante du monde littéraire, devenant membre de la Revue fantaisiste (1861), où se retrouvent les poètes qui furent à l’origine du Parnasse et de tous les mouvements du siècle.

Il rencontre Marie-Élisabeth Rochegrosse en 1862 (ils se marieront treize ans plus tard), et organise la première représentation de Gringoire en 1866. Il publie Les Exilés en 1867, recueil qu’il dédie à sa femme et qu’il considéra comme le meilleur de son œuvre.

Il fut l’un des auteurs les plus influents du monde des lettres, auteur de théâtre, poète de la seconde génération romantique et critique littéraire, et fut admiré et souvent imité par toute une génération de jeunes poètes de la deuxième moitié du XIXe siècle.

Sa revue collective, le Parnasse contemporain, initia Arthur Rimbaud, à la poésie de son temps. Le 24 mai 1870, celui-ci, alors âgé de 16 ans, envoya à Théodore de Banville un courrier auquel il joignit plusieurs poèmes (Ophélie, Sensation, Soleil et chair), afin d'obtenir son appui auprès de l’éditeur Alphonse Lemerre. Banville, bien qu'il répondît à Rimbaud, ne publia jamais ses poèmes.

En novembre 1871, Théodore de Banville logea chez lui Arthur Rimbaud, mais dès le mois de mai, ce dernier dans ses lettres dites du voyant exprime sa différence et, en août 1871, dans son poème parodique Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs, exprime une critique ouverte de la poétique de Banville.

En 1872, avec son Petit Traité de poésie française, Banville rompt avec le courant symboliste. Il publie presque une œuvre par an tout au long de la décennie 1880, et meurt à Paris le 13 mars 1891, peu après la publication de son seul roman, Marcelle Rabe.

Théodore de Banville a particulièrement travaillé, dans son œuvre, les questions de forme poétique, et a joué avec toutes les richesses de la poésie française. Il lui a été reproché d’avoir manqué de sensibilité et d’imagination, mais son influence salutaire, permit à de nombreux poètes de se dégager de la sensiblerie mièvre qui survivait au véritable romantisme.

Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Biographie Wikipédia
Présentée par Stéphen Moysan.

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