Éternels Éclairs


Tel cheval qui boit

Tel cheval qui boit à la fontaine,
telle feuille qui en tombant nous touche,
telle main vide, ou telle bouche
qui nous voudrait parler et qui ose à peine -,

autant de variations de la vie qui s'apaise,
autant de rêves de la douleur qui somnole :
ô que celui dont le coeur est à l'aise,
cherche la créature et la console.

— Rainer Maria Rilke,
Vergers

Du même auteur

Les Poèmes de Rainer Maria Rilke de A à Z

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