Éternels Éclairs


Petite cascade

Nymphe, se revêtant toujours
de ce qui la dénude,
que ton corps s'exalte pour
l'onde ronde et rude.

Sans repos tu changes d'habit,
même de chevelure ;
derrière tant de fuite, ta vie
reste présence pure.

— Rainer Maria Rilke,
Les quatrains valaisans

Du même auteur

Les Poèmes de Rainer Maria Rilke de A à Z

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