Éternels Éclairs


Douce courbe le long du lierre

Douce courbe le long du lierre,
chemin distrait qu'arrêtent des chèvres ;
belle lumière qu'un orfèvre
voudrait entourer d'une pierre.

Peuplier, à sa place juste,
qui oppose sa verticale
à la lente verdure robuste
qui s'étire et qui s'étale.

— Rainer Maria Rilke,
Les quatrains valaisans

Du même auteur

Les Poèmes de Rainer Maria Rilke de A à Z

}